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Rencontre de Saint-Denis : quels responsables politiques se rendront (ou non) à la nouvelle réunion organisée par Emmanuel Macron ?

Les chefs des Républicains, du Parti socialiste et de La France insoumise ont déjà annoncé leur refus de participer au rendez-vous prévu vendredi.
Article rédigé par franceinfo
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Le président de la République, Emmanuel Macron, lors d'un déplacement en Suisse, le 15 novembre 2023. (BERTRAND GUAY / AFP)

Une invitation et plusieurs refus. Emmanuel Macron organise, vendredi 17 novembre, une nouvelle "rencontre de Saint-Denis" avec les chefs des partis politiques. Mais la table de cette réunion, sur le modèle de la première organisée fin août, n'a cessé de se rétrécir ces derniers jours, au gré des défections.

Le président des Républicains a annoncé mardi avoir décliné l'invitation, y voyant "une énième démarche de communication", dont il refuse d'être "l'alibi". Après avoir participé à la rencontre en août, Eric Ciotti avait jusqu'alors laissé entendre qu'il renouvellerait l'expérience. Mais,"l'absence du président de la République dimanche à la manifestation contre l'antisémitisme a fini de [le] convaincre de ne pas y participer".

LFI dénonce "un exercice de communication"

A gauche, le premier secrétaire du Parti socialiste a fait part dès le 6 novembre de son refus d'assister à la réunion. Dans une lettre à Emmanuel Macron publiée jeudi, Olivier Faure justifie cette décision en raison d'"un ordre du jour essentiellement consacré à l'élargissement du champ référendaire de notre Constitution". "Vous accédez à la demande formulée de longue date par l'extrême droite d'ouvrir la possibilité d'un référendum sur les questions migratoires", lance-t-il.

"Nous rejetons la multiplication de ces exercices monarchiques visant à contourner le débat organisé dans ses formes constitutionnelles. C'est pourquoi nous ne participerons pas à ce nouvel exercice de communication. Nous continuerons à porter nos propositions au Parlement", écrit de son côté La France insoumise, qui reproche notamment au chef de l'Etat de ne pas prendre en compte des propositions portées par LFI lors de la précédente rencontre.

Les Verts, les communistes et le RN présents

Plusieurs responsables d'opposition seront tout de même présents. Le chef du Parti communiste français, Fabien Roussel, et la secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts, Marine Tondelier, ont annoncé leur venue. Cette dernière a confirmé sa présence auprès de l'AFP afin que "la justice environnementale et la justice sociale soient au cœur des discussions". A l'extrême droite, Jordan Bardella représentera le Rassemblement national.

Le patron de l'UDI, Hervé Marseille, ainsi que les membres de la majorité complèteront le tour de table. Stéphane Séjourné (Renaissance), François Bayrou (MoDem), Edouard Philippe (Horizons), Laurent Hénart (Parti radical), feront donc partie des personnalités présentes. Enfin, la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, le président du Sénat, Gérard Larcher, et le président du Conseil économique, social et environnemental, Thierry Beaudet, sont aussi attendus.

Malgré les refus, l'Elysée a assuré mardi que les portes "resteront ouvertes" jusqu'au bout. Dans son invitation, le président de la République appelait à "dépasser les clivages dans l'intérêt du pays", soulignant que les "réflexions sur les pistes d'évolution du référendum devront également être poursuivies". "Il s'agirait à la fois de saisir des projets de loi relevant de questions dites 'sociétales' comme la fin de vie parfois évoquée, mais également de réformes plus larges touchant plusieurs aspects intriqués entre eux, comme c'est le cas des questions migratoires qui relèvent de sujets régaliens, économiques, sociaux ou même diplomatiques"

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