Retour de l'idée d'une primaire pour "l'autre gauche"
Pour le moment, ce sont des petits cercles de réflexion, mais ils pourraient rapidement converger. Il y a les réseaux intellectuels, autour du sociologue Michel Wieviorka ou Thomas Piketty. Il y a aussi des militants PS déboussolés qui ne digèrent pas leur sacrifice pour faire barrage au FN et ça phosphore aussi chez les écologistes.
Même le communiste Pierre Laurent a prévu d'en parler le lundi 11 janvier dans ses vœux. Un "processus collectif", ouvert au Front de gauche, aux écologistes et aux socialistes avec pour objectif de fixer les règles du jeu au printemps pour avoir un candidat à l'automne.
Pourquoi cette accélération ?
C'est l'effet "déchéance", résume un cadre d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV). "François Hollande avait déjà déçu sa gauche sur l'économie, désormais il la trahit sur ses valeurs !" A la gauche du PS, Christian Paul ne veut pas se précipiter, mais la primaire reste une hypothèse sérieuse.
"On peut dire qu'en 2016 tout est ouvert. Franchement les fissures commencent à être profondes"
Rien n'est pour le moment organisé, c'est un peu à chacun sa primaire. Pour les uns, le président de la République doit pouvoir participer pour se relégitimer et pour les autres, il n'a plus sa place parce qu'il n'est plus de gauche. Et Jean-Luc Mélenchon dans tout ça ? Est-il capable de jouer collectif avec ses amis communistes ?
Les initiatives sont encore groupusculaires, Or le temps presse puisque la droite est déjà en ordre de marche et elle aura son candidat en novembre.
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