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Sans-papiers : Valls n'en régularisera pas plus que sous Fillon

Le ministre de l'intérieur Manuel Valls "ne croit pas" que son gouvernement régularisera davantage de sans-papiers que le gouvernement Fillon, à savoir environ 30.000 par an. Il l'a dit dans une interview au Monde mercredi.
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Manuel Valls (AFP)

Le ministre de l'intérieur Manuel Valls "ne croit pas" que son gouvernement régularisera davantage de sans-papiers que le gouvernement Fillon, à savoir environ 30.000 par an. Il l'a dit dans une interview au Monde mercredi.

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a annoncé mercredi 27 juin une circulaire sur la régularisation au cas par cas des sans-papiers étrangers. Il exclut toutefois dans un entretien au Monde de dépasser le chiffre d'environ 30.000 par an que réalisait l'ex-gouvernement de droite.

Pas plus de régularisation que sous le gouvernement Fillon

"La précision des critères pourrait-elle vous amener à un volet de régularisations plus ample que celui du gouvernement Fillon, qui était d'environ 30 000 par an ?", demande le quotidien.

Réponse du ministre : "Non, je ne le crois pas. Aujourd'hui, la situation économique et sociale ne permet pas d'accueillir et de régulariser autant que certains le voudraient. C'est ma responsabilité de ministre de l'intérieur de le dire. Je l'assume."

"Une circulaire pour préciser les critères" de régularisation "est donc en préparation", a déclaré le ministre en précisant que "ces critères sont les années de présence en France, la situation par rapport au travail, les attaches familiales, la scolarisation des enfants".

Davantage de naturalisations

Il indique aussi qu'il désire créer un titre de séjour intermédiaire d'une durée de trois ans qui permette de stabiliser ceux qui vivent et travaillent de manière régulière sur le sol national.

Enfin, il note que les naturalisations ont chuté de 40 %. C'est la conséquence de choix politiques délibérés, mais non écrits, non dits. Je veux inverser cette tendance. Dès cet été, une circulaire sera signée, en ce sens, avec des critères transparents.

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