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Sarkozy double l'intéressement et débloque la participation

Le chef de l'Etat veut doubler les sommes actuellement distribuées, grâce à un crédit d'impôt en faveur des entreprises. La participation, bloquée actuellement, devrait elle aussi évoluer.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France ©REUTERS)

Sans se livrer à un jeu de mots douteux, on imagine que Nicolas Sarkozy devrait certainement intéresser les salariés avec ses nouvelles déclarations. "Booster" l'intéressement, via un nouveau texte rejoignant la longue liste des projets de loi au menu des Conseils des ministres avant l'été, courant juin.

C'est un crédit d'impôt de 20% que le chef de l'Etat entend ainsi offrir aux entreprises qui développeraient l'intéressement. Un mode de rémunération cher aux Gaullistes, qui profite de nos jours à environ un salarié sur deux. Un système facultatif, contrairement à la participation, obligatoire. L'intéressement consiste en un versement immédiat, net de charges sociales, calculé selon des critères fixés par un accord interne.

"Nous voulons doubler en cinq ans" les sommes actuellement distribuées au titre de l'intéressement, qui se montent à six milliards d'euros par an, a déclaré le Président. "Mon idée, c'est de booster les entreprises qui font de l'intéressement" a-t-il expliqué devant les ouvriers de l'usine Poclain Hydraulics.

Concernant la participation, obligatoire pour les entreprises de plus de 50 salariés, le chef de l'Etat souhaiterait la "débloquer", autrement dit que le bénéficiaire puisse en profiter dès qu'il le souhaite. Chaque entreprise de ce genre doit verser aux salariés environ la moitié de son bénéfice après impôt, une somme bloquée cinq ans sur un compte ouvert au nom du salarié. "L'argent de la participation, vous pourrez le débloquer tout de suite ou vous pourrez le garder" ajoute Nicolas Sarkozy.

Matteu Maestracci avec agences

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