Sarkozy et le pouvoir d’achat, les réactions politiques
"Rien de concret et rien d’immédiat", condamne François Hollande. "On attendait des annonces et on a eu des répétitions, des redites", poursuit le Premier secrétaire du PS. "Les 45 minutes d'intervention du président n'auront pas rapporté un seul euro à un seul Français", ajoute Michel Sapin, secrétaire national du PS à l'économie et à la fiscalité. "Tout est dans le culot. Les pires vieilleries de la droite éculées ont été repeintes en nouveautés prétendument modernes", conclut Jean-Luc Mélenchon.
Côté syndical, très insuffisante la principale mesure concernant l’emploi : la monétisation des RTT.
Les entreprises de moins de 50 salariés pourront en outre verser une prime exonérée de cotisations sociales. "Pas nouveau" et "inapproprié", juge-t-on côté syndical.
"Le roi est nu", claironne Jean-Marie Le Pen. "Aussi génial que soit le bateleur, il reste dans l'illusion. Et les Français commencent à comprendre qu'on ne gouverne pas un pays par des tours de magie", conclue le président du Front National.
"Deux ou trois principales déclarations convenables", constate François Bayrou. Le leader centriste, fondateur du MoDem estime ce matin dans les colonnes d’Aujourd’hui en France/Le Parisien que Nicolas Sarkozy a été "un peu répétitif" mais "pas mal".
Chez les petits patrons, le discours a séduit : les richesses ne se créent pas en travaillant moins.
"La meilleure réponse pour augmenter le pouvoir d'achat, c'est bien la réhabilitation du travail", poursuit le président du groupe UMP à l’Assemblée, Jean-François Copé. Le député des Hauts-de-Seine Frédéric Lefebvre (UMP) va même jusqu’à évoquer des "mesures révolutionnaires".
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