Ségolène Royal a affirmé que Nicolas Sarkozy craignait de perdre son "immunité"
Ségolène Royal a provoqué une polémique dimanche 18 mars sur France 5 en affirmant que Nicolas Sarkozy craignait de perdre "son immunité présidentielle" en raison des "problèmes de corruption qui ont émaillé ces cinq années". L'UMP crie au scandale.
L'ancienne compagne de François Hollande n'hésite pas à monter au créneau dans cette campagne, quitte a déraper. Dimanche sur France 5, Ségolène Royal a provoqué une polémique en affirmant que Nicolas Sarkozy craignait de perdre son immunité présidentielle en cas de défaite.
Le président sortant a "absolument besoin d'être réélu pour être couvert par l'immunité présidentielle", a déclaré Ségolène Royal sur France 5.
"Il a peur de perdre, de la sanction des Français", a-t-elle dit. "Il a peur parce qu'il va perdre son immunité présidentielle, et on connaît tous les problèmes de corruption qui ont émaillé ces cinq années".
L'UMP outrée
Nadine Morano, ministre chargée de l'Apprentissage et déléguée générale de l'UMP, a qualifié dans un communiqué les propos de Ségolène Royal d'"abjects" et de "diffamatoires".
"Ségolène Royal a démontré ce soir qu'elle était descendue bien bas dans le paysage politique, celui de l'injure et du degré zéro des arguments", dit Nadine Morano dans un communiqué.
Condamnation également de la part de Valérie Rosso-Debord, déléguée générale adjointe de l'UMP.
"Après les propos de François Hollande traitant Nicolas Sarkozy de sale mec ou de président anormal (...), voilà désormais la très médiatique Ségolène Royal qui verse dans la diffamation et l'injure", écrit cette dernière dans un communiqué.
Royal en rajoute sur Twitter
Face aux réponses outrées de l'UMP, Ségolène Royal ne s'est pas laissée démonter. Au contraire même, invitant l'équipe de Nicolas Sarkozy "à porter plainte au lieu de vociférer", si ses propos sont "diffamatoires".
Fin février, la porte-parole de François Hollande, Najat Vallaud-Belkacem, s'était attiré l'ire des "snipers" de l'UMP en critiquant le "modèle" de Nicolas Sarkozy comme étant un "mélange de Silvio Berlusconi et de Vladimir Poutine".
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