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Selon Alain Juppé, des mesures du projet de loi de finances rectificative sont contre-productives

Alors que la discussion s'est engagée à l'Assemblée sur le collectif budgétaire, lundi 16 juillet, Alain Juppé - qui n'est pas député - a dénoncé "une série de mesures qui vont à l'encontre de ce qu'il faudrait faire". Il s'exprimait de Bordeaux.
Article rédigé par Francetv 2012
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Alain Juppé à Bordeaux, en mai 2011. (PATRICK BERNARD / AFP)

Alors que la discussion s'est engagée à l'Assemblée sur le collectif budgétaire, lundi 16 juillet, Alain Juppé - qui n'est pas député - a dénoncé "une série de mesures qui vont à l'encontre de ce qu'il faudrait faire". Il s'exprimait de Bordeaux.

L'ancien Premier ministre Alain Juppé a fustigé, lundi 16 juillet à Bordeaux, "une série de mesures qui vont exactement à l'encontre de ce qu'il faudrait faire" prévues dans le projet de loi de finances rectificative 2012.

M. Juppé a notamment dénoncé "la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires", "la suppression de la TVA antidélocalisation qui devait s'appliquer au 1er octobre" et l'"augmentation des cotisations sociales pour financer le retour partiel à la retraite à 60 ans".

"Ces trois mesures vont plomber la compétitivité de nos entreprises et je ne comprends pas cette contradiction avec l'objectif affiché", a souligné le maire (UMP) de Bordeaux lors d'une conférence de presse.

"On nous dit qu'on va trouver des ressources ailleurs. Où ? Mystère ! La CSG peut-être, et peut-être bien que non !", a lancé l'ancien ministre des affaires étrangères de Nicolas Sarkozy, soulignant qu'"il est urgent, dans la situation actuelle, d'afficher la couleur".

"L'imprévisbilité et l'incertitude" est "ce qu'il y a de pire pour le fonctionnement de notre économie", a-t-il ajouté.

La commission des finances a adopté, mercredi dernier, le projet de loi de finances rectificative 2012 qui prévoit 7,2 milliards d'euros de hausses d'impôt et 1,5 milliard de gel supplémentaire de dépenses, sans y apporter de modifications majeures, exceptée la date d'application de la fiscalisation des heures supplémentaires.

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