Sur le plateau du 20h de France 2, François Hollande a lancé "plus officiellement" sa campagne

En 2012, François Hollande muscle sa campagne. Sur le plateau du 20h de France 2, mardi 3 janvier, la candidat socialiste a multiplié les charges à l'encontre de Nicolas Sarkozy , affirmant qu'il ne se laisserait "ni détourner, ni impressionner."

Punchy, incisif et déterminé. Pour sa première intervention télévisée de 2012, mardi, François Hollande a tenu à afficher une nouvelle posture et à donner un coup d'accélérateur à sa campagne.

"Je veux être dans la clarté, la netteté, la simplicité dans mon rapport avec les Français", a-t-il déclaré à David Pujadas. Interrogé sur son manque d'autorité, le candidat socialiste s'est montré offensif, en rétorquant qu'il laissait "l'autoritarisme à celui que nous connaissons", avant d'affirmer qu'il ne serait pas là où il en est aujourd'hui sans avoir fait preuve de force de caractère.

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Un projet à la fin du mois

Le socialiste a travaillé sa posture de présidentiable cherchant à inspirer stabilité et confiance. " e ne me laisserai pas détourner, ni impressionner", a-t-il martelé. Se félicitant d'être quelqu'un de "normal" : "Il vaut mieux être normal qu'anormal, un président stable, cohérent, capable de réconcilier les Français".

Répondant aux attaques de Jean-François Copé qui lui repprochait de ne faire aucune propiosition concrète, M. Hollande a déclaré qu'il présenterai son projet pour la présidentielle à la fin du mois, avec des propositions concrètes et chiffrées. En rappelant sa priorité de toujours, la jeunesse. "Il y le projet du Parti socialiste, je m'en inspire, je suis socialiste, et il y aura la plate-forme que j'aurai retenue en fonction de ce que je pense être la priorité, la grande priorité, la jeunesse, et en fonction de l'obligation que nous avons de redresser les comptes", a-t-il précisé.

TVA sociale

Interrogé sur la TVA sociale, M. Hollande a réaffirmé son opposition à cette mesure. Pour lui, il s'agit d"une "mystification économique et d'une faute sociale" :

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Seafrance

Après l'offensive, place à l'ironie. M. Hollande a raillé l'intervention de Nicolas Sarkozy dans le dossier SeaFrance : "une volte-face... une de plus". Le candidat socialiste considère pour sa part que l'Etat doit intervenir "avec une banque publique d'investissement".

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