Taxe carbone: François Fillon critique les "rumeurs et spéculations"
Au-delà des formules, le Premier ministre s'est bien gardé de donner des chiffres. Mais il s'est engagé à ce que cette taxe ne se traduise pas par un impôt supplémentaire grasse à un “audacieux transfert de fiscalité”. Et à ce qu'elle soit “équitable” et “progressive”.
En annonçant mercredi, un prix de 14 euros par tonne de CO2, le Premier ministre s'était fait retoqué par l'Elysée qui précisait que le
chef de l'Etat ne prendrait de décision que la semaine prochaine.
“Ceux qui confondent le prix de la tonne de carbone avec un
baromètre des relations entre le président et le Premier
ministre en seront pour leurs frais”, a lancé François Fillon ce matin
après s'être entretenu au téléphone avec le chef de l'état.
Et sur le fond François Fillon n'a pas changé de position : il ne
voit pas “comment on pourrait s'écarter au démarrage du prix de
la tonne de CO2 sur le marché aujourd'hui.
”
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