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UMP : nouveau tête-à-tête et... toujours rien

Jean-François Copé et François Fillon se sont entretenus pour la cinquième fois mardi soir, sans succès. À l'issue de l'entretien, l'entourage de François Fillon a fait savoir que l'ancien Premier ministre avait encore une fois "constaté un désaccord". Du côté de Jean-François Copé, on indique que "le dialogue reste ouvert".
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Maxppp)

Cinquème rencontre et toujours rien. Après un peu plus d'une demi-heure de tête à tête à l'Assemblée nationale mardi soir, François Fillon et Jean-François Copé sont ressortis bredouille. 

Sitôt la rencontre terminée, l'entourage de l'ancien Premier ministre a fait savoir qu'il avait "constaté un désaccord " avec le président proclamé de l'UMP, "sur la sortie de la crise " qui agite l'UMP depuis plus de trois semaines. François Fillon n'arrive pas à faire admettre à son rival qu'il faut un nouveau vote avant l'été. Il demande à son adversaire "de reconsidérer sa position sur (ce) calendrier (...) dans l'intérêt de l'UMP ".

Et les fillonistes espèrent que l'initiative prise mardi par Bernard Accoyer permettra de sortir de l'impasse. L'ancien président de l'Assemblée nationale a annoncé qu'il organiserait mardi prochain une consultation de tous les parlementaires "élus sous l'étiquette UMP ", sur cette question de la tenue d'un nouveau vote avant l'été.

"Le dialogue reste ouvert"

Du côté de Jean-François Copé, on veut calmer le jeu. "Le dialogue reste ouvert " a indiqué l'entourage du président contesté du parti, à l'issue de la réunion mardi soir. "Certes, une divergence demeure sur la date d'organisation d'une nouvelle élection. Néanmoins Jean-François Copé a fait la proposition à François Fillon d'installer d'ores et déjà un groupe de travail composé de représentants de toutes les tendances en vue d'une révision des statuts, préalable à la tenue de toute nouvelle élection ", a indiqué son entourage.

Une volonté d'apaisement qui tranche avec la tribune de François Fillon mercredi dans Le Figaro, où il demande à son rival d'"accepter de ne pas avoir raison contre tout le monde ".

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