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Une loi pour limiter les salaires des patrons du privé

Après les rémunérations des salaires des patrons du secteur public, le gouvernement s'attaquera cet été aux salaires dans le secteur privé, a annoncé jeudi Najat Vallaud-Belkacem. Le Premier ministre tient à s'inspirer de l'exemple suisse qui interdit désormais les parachutes dorés.
Article rédigé par Ouafia Kheniche
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Un projet de loi avant
l'été sur les salaires des patrons du privé, c'est ce qu'a annoncé jeudi matin Najat
Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement. Le gouvernement
souhaite en fait encadrer les salaires des grands patrons du
privé
.

"Il s'agira de
mettre fin à un certain nombre de pratiques et d'introduire de la transparence
dans la rémunération
" des dirigeants des grandes entreprises a précisé Najat Vallaud-Belkacem. Au sujet de
l'instauration d'un écart maximum de rémunérations de 1 à 20 comme dans le
secteur public
, la porte-parole explique : " Il y aura une loi mais on ne
peut pas faire dans le public ce qu'on fait dans le privé, cela va de
soi
".

Sur les retraites
chapeaux
, la ministre ne se prononce pas : "On verra, puisque le texte est
en train d'être travaillé... Mais c'est vrai que cela fait partie de ces pratiques
qui semblaient parfois pas tout à fait légitimes ou exagérées
".

"Une plus grande transparance dans les rémunérations "

En revanche, la
porte-parole du gouvernement donne quelques détails sur le contrôle des
rémunérations. "Nous veillerons à ce qu'il y ait la plus grande
transparence dans les rémunérations, par exemple en faisant en sorte que soient
soumises au conseil d'administration des grandes entreprises celles des
dirigeants, qui devra ensuite les valider
".

Le Premier ministre a
rappelé mercredi à l'Assemblée son intention de plafonner ces salaires du privé. Jean-Marc Ayrault
souhaite s'inspirer du référendum qui s'est déroulé en Suisse début mars et qui
a permis de mettre fin aux parachutes dorés.

En Juillet 2012, un
décret
 du gouvernement Ayrault avait été adopté afin de limiter les rémunérations des dirigeants des
entreprises publiques.

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