Présidentielle : à quinze jours du scrutin, les candidats enchaînent les meetings
La socialiste Anne Hidalgo tiendra ce samedi l'un de ses plus gros meetings à Toulouse, tout comme le candidat communiste Fabien Roussel, qui sera également dans la Ville rose, tandis que Marine Le Pen se rend en Guadeloupe.
Ce qu'il faut savoir
À quinze jours du premier tour de l'élection présidentielle, la campagne entre dans sa dernière ligne droite, samedi 26 mars. Anne Hidalgo tiendra l'un de ses plus gros meetings à Toulouse, à 15 heures, pour tenter de retrouver un peu de souffle, alors que la candidate socialiste est créditée d'environ 2% des voix dans les sondages. Le communiste Fabien Roussel sera également en meeting dans la Ville rose, tandis que la représentante du Rassemblement national, Marine Le Pen, se rend à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe.
Ce direct est désormais terminé.
Valérie Pécresse, positive au Covid-19, poursuit sa campagne à distance. Donnée cinquième dans les intentions de vote au premier tour, selon notre sondage Ipsos-Sopra Steria pour franceinfo et Le Parisien-Aujourd'hui en France, elle reste "déterminée, offensive, et impatiente de retrouver les Français", assure son directeur de la communication, Geoffroy Didier. "Je crois que les quelques jours qui nous séparent de l'élection vont compter double ou triple", a-t-il ajouté.
Eric Zemmour tentera de se relancer dimanche au Trocadéro. Sursaut ou baroud d'honneur ? Distancé dans les sondages, Eric Zemmour compte réunir plusieurs dizaines de milliers de personnes au Trocadéro, dimanche à Paris, pour une "démonstration de force" aux allures de dernière cartouche. "Toute la France est invitée, sauf les provocateurs d'extrême-droite, d'extrême-gauche et d'extrême-bêtise. D'avance, merci à eux d'aller voir ailleurs", a-t-il lancé sur Twitter.
Jean-Luc Mélenchon se pose en meilleur recours contre l'extrême droite au second tour. "A cette étape, s'il s'agit d'empêcher l'extrême droite d'être présente au second tour, on ne voit pas très bien pour qui on pourrait voter d'autre que moi", a commenté jeudi le leader LFI à sa sortie d'une rencontre avec le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger. Le candidat Insoumis a toutefois récusé la formule de "vote utile", que ses rivaux à gauche l'accusent de cultiver pour se hisser au second tour de l'élection présidentielle.
Emmanuel Macron toujours largement en tête des intentions de vote. Le président-candidat domine largement des intentions de vote au premier tour de l'élection présidentielle 2022, selon notre baromètre quotidien Ipsos-Sopra Steria pour franceinfo et Le Parisien-Aujourd'hui en France. D'après ce sondage, il est stable à 29,5% des intentions de vote (avec une marge d'erreur de plus ou moins 3 points), devant Marine Le Pen qui gagne un demi-point à 19% (avec une marge d'erreur de 2,6 points). Jean-Luc Mélenchon est toujours en troisième position, stable à 12,5% (marge d'erreur de 2,2 points), devant Éric Zemmour, qui perd un demi-point à 10,5% (marge d'erreur de 2 points).