Vidéo Pour le secrétaire d'Etat Othman Nasrou, la proposition de LFI d'abroger le délit d'apologie du terrorisme est "une honte absolue"

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Othman Nasrou qualifie de "honte" la proposition de loi LFI visant à abroger le délit d'apologie du terrorisme / (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo
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"C'est une insulte à toutes les victimes de terrorisme", s'est insurgé le secrétaire d'Etat chargé de la Citoyenneté sur franceinfo.

Alors que La France insoumise réclame l'abrogation du délit d'apologie du terrorisme, sa proposition de loi continue de susciter de vives réactions. "C'est une honte absolue, elle est indigne, c'est une insulte à toutes les victimes du terrorisme", s'est scandalisé Othman Nasrou, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur, chargé de la Citoyenneté et de la Lutte contre les discriminations, dimanche 24 novembre sur franceinfo. "C'est un feu vert donné à ceux qui veulent banaliser le terrorisme, et ceux qui l'encouragent, a-t-il poursuivi. Ceux qui sont complaisants avec le terrorisme revendiquent le droit de pouvoir continuer à l'être."

Le texte, déposé par l'insoumis Ugo Bernalicis, vise à supprimer le délit d'apologie du terrorisme créé par une loi de 2014, estimant qu'en la matière "la loi du 29 juillet 1881 traitant des faits relevant des délits d'apologie de crime, d'apologie de crime de guerre, d'apologie de crime contre l'humanité" est suffisante. Selon les élus LFI, ce délit a accentué "l'instrumentalisation de la lutte antiterroriste" contre la "liberté d'expression".

"Nous savions déjà que du côté de La France insoumise et de l'extrême gauche, il y a depuis longtemps  une justification, une banalisation, une connivence avec le terrorisme."

Othman Nasrou, secrétaire d'Etat chargé de la Citoyenneté

sur franceinfo

"Je suis heureux qu'une grande partie de la classe politique condamne cette proposition de loi", a encore déclaré Othman Nasrou. "Le terrorisme, on n'a pas le droit d'en faire la promotion, on n'a pas le droit de le célébrer. J'espère que l'ensemble de la gauche saura se dissocier de cette extrême gauche qui fait tant de mal à nos institutions."

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