Vidéo L’élue Sandrine Josso s’engage pour les victimes de soumission chimique

De retour à l’Assemblée nationale, la députée MoDem, Sandrine Josso, raconte s’être rendue le 14 novembre dernier “chez un ami, le cœur léger, pour fêter sa réélection”. Elle parle du sénateur Joël Guerriau. Quelques heures plus tard, elle se souvient en être ressortie “terrorisée” et a compris qu’elle avait été droguée à son insu. “C’est ce qu’on appelle la soumission chimique”. Elle confie qu’il a été aujourd’hui “difficile de revenir” à l’Assemblée nationale après une longue période de convalescence, que ce retour lui est “émouvant”. Elle souhaite se battre pour toutes les victimes de soumission chimique, que ces victimes “se sentent reconnues, qu’elles puissent être prises en charge, qu’il y ait de moins en moins de victimes”. Elle rappelle que lorsqu’une personne est droguée, elle est très souvent victime d’amnésie “et donc elle ne sait plus ce qui lui est arrivé”.

“C'est difficile aussi parce que la société ne connaît pas la soumission chimique”

C’est en voyant la députée Sandrine Josso raconter son histoire sur le plateau de l’émission C à vous que Caroline Darian, fondatrice de l’association M'endors pas - Stop à la soumission chimique, a décidé de contacter l’élue. “Le mouvement M'endors pas - Stop à la soumission chimique a été lancé l'année dernière pour mieux protéger sur ce qu'est la soumission chimique et ce fléau plus largement répandu qui consiste à droguer une personne à son insu pour abuser d'elle à des fins criminelles ou sexuelles. Cela touche majoritairement les femmes, mais aussi les enfants et les personnes âgées. En définitive, les personnes vulnérables” déclare Caroline Darian. La députée Sandrine Josso a porté plainte contre le sénateur Joël Guerriau.