: Vidéo Le discours de politique générale, passage obligé de la Ve République
Entre engagement personnel et incarnation d'une politique dessinée par le président, l'exercice est loin d'être une formalité. Comment les prédécesseurs de Manuel Valls s'en sont-ils acquittés ?
C'est un exercice périlleux auquel doit se livrer le nouveau Premier ministre, Manuel Valls, mardi 8 avril, en prononçant son "discours de politique générale" devant l'Assemblée nationale. Cet exposé donne la tonalité du nouveau gouvernement.
>Discours du nouveau premier ministre, Manuel Valls
Pourtant, il est déconseillé d'être trop brillant lors de ce grand oral, à l'instar de Jacques Chaban-Delmas, en 1969 : ses relations avec le président Pompidou ne s'en trouvèrent pas améliorées... Ambitieux lui aussi, Laurent Fabius, en 1984, qui voulait "moderniser et rassembler". Quatre ans plus tard, Michel Rocard voulait rien moins que "gouverner autrement".
Exercice moins réussi pour Edith Cresson, première femme à Matignon, en 1991 : les railleries d'une Assemblée très masculine entament aussitôt sa crédibilité. Jean-Pierre Raffarin, lui, ose les "raffarinades", ces formules telles que "notre route est droite, mais la pente est forte" dont il a le secret... Quant à Dominique de Villepin, il est accueilli au perchoir par un "bonne chance" que lui lance le président de l'Assemblée...
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