: Replay Présidentielle 2022 : "Aujourd'hui, c'est nucléaire contre énergies renouvelables", estime le candidat écologiste Yannick Jadot au 20 heures de France 2
Depuis sa victoire à la primaire des écologistes, Yannick Jadot invite ses adversaires de gauche à le rejoindre.
Ce qu'il faut savoir
Avec la COP26, l'écologie a fait la une de l'actualité. Le candidat écologiste à la présidentielle, Yannick Jadot, beaucoup moins. Sorti vainqueur d'une courte tête le 28 septembre de la primaire d'Europe Ecologie-Les Verts, qui l'opposait au second tour à Sandrine Rousseau, l'eurodéputé était l'invité du "20h22" de France 2, jeudi 18 novembre. Alors qu'Emmanuel Macron a annoncé la relance de la construction de réacteurs nucléaires sur le sol français, ainsi qu'une rallonge de 1,9 milliard d'euros aux sept milliards déjà prévus pour financer le développement de la filière hydrogène, l'ancien dirigeant de Greenpeace France connaît un début de campagne discret.
Un plaidoyer pour les énergies renouvelables. "Le renouvelable crée trois fois plus d'emplois" que le nucléaire, a affirmé le candidat à la présidentielle. Il est possible, selon lui, d'avoir fermé l'ensemble du parc nucléaire français en 2045. "Aujourd'hui, c'est nucléaire contre énergies renouvelables."
"Pas de problème avec l'immigration". "Cela relève de notre devoir d'humanité", a déclaré Yannick Jadot en évoquant les questions d'immigration. Le regroupement familial est une "obligation humaine, au regard du droit international", a-t-il poursuivi. "Non, la France n'est pas 'zemmourienne'", a-t-il ajouté, appelant à "régulariser ces personnes" que la France expulse.
"La volonté du président biélorusse est de déstabiliser l'UE." "L'Europe perd toute morale en laissant des personnes mourir de froid", a déclaré Yannick Jadot en début d'entretien, interrogé sur la situation des migrants coincés à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie.
Il fustige l'"échec" des dirigeants à la COP26. Yannick Jadot avait estimé lundi que l'accord signé à Glasgow (Ecosse) était "incontestablement un échec". Sur France Inter, il avait pointé la responsabilité "des dirigeants et des gouvernements qui, aujourd'hui, sont dans un conformisme des politiques et dans une complaisance vis-à-vis des lobbies qui les empêchent d'avancer".