: Vidéo Taxe carbone, 5G, pouvoir d'achat : les propositions de Yannick Jadot pour mettre "l'écologie au cœur du pouvoir"
Il faut "réparer la société", les services publics, les associations et la culture qui sont "à bout de souffle", selon le député Europe Écologie Les Verts.
"Je suis candidat pour porter un grand projet qui met l'écologie au cœur du pouvoir, parce que nos conditions de vie, d'existence même, sont remises en cause par les pandémies comme par les dérèglements climatiques", a soutenu jeudi 1er juillet sur France Inter l'eurodéputé Europe Écologie Les Verts, Yannick Jadot, au lendemain de l'annonce de sa candidature à la primaire des écologistes en vue de la présidentielle de 2022.
"Dans cette campagne, je veux redonner du sens au travail, conditionner toutes les aides aux entreprises au regard du climat et de la justice sociale, notamment pour les salariés de la 2e ligne, les conditionner à l'égalité femme-homme également", a précisé Yannick Jadot, convaincu que "le programme écologique, c'est un 13e mois" symbolique. Le candidat écologiste à la présidentielle a ainsi étayé ses propositions : "la baisse des dépenses de chauffage", liée à la rénovation des logements, la "baisse de la TVA sur les produits de qualité".
"50 mds € par an, pendant 5 ans pour reconstruire l'économie française"
Yannick Jadot s'est dit en faveur d'une "taxe carbone" qui "ne doit pas coûter un euro aux familles les plus vulnérables". L'eurodéputé propose "d'utiliser les revenus de la taxe carbone pour rénover des logements", "aider à l'achat d'un véhicule moins polluant" et "redonnons du pouvoir d'achat". "C'est ça une taxe carbone juste qui prend en compte toutes les difficultés des classes sociales les plus abimées".
L'écologiste ne souhaite pas arrêter la 5G s'il est élu. Selon lui, "le numérique peut être un outil de la transition écologique". "Elle peut être utile, ça dépend comment on l'utilise, comment on intègre ses impacts qui peuvent être négatifs en matière de dérèglement climatique", a-t-il pousuivi.
Yannick Jadot promet ainsi d'investir "50 milliards d'euros par an, pendant 5 ans", pour "reconstruire l'économie française", décarboner l'industrie, développer les énergies renouvelables, "relocaliser certaines industries", comme la sidérurgie, le silicium ou encore l'automobile, et pour "réparer la société", les services publics, les associations et la culture qu'il juge "à bout de souffle".
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