Présidence de l'UMP : ça bouge sur l'échiquier
Qui soutient qui ? Qui sont les candidats potentiels ?
La bagarre pour la présidence de l'UMP continue d'apporter son lot de déclarations. Alors que les seuls candidats officiels sont l'actuel secrétaire général Jean-François Copé et l'ancien Premier ministre François Fillon, le paysage se brouille avec de nouvelles velléités de candidatures. FTVi fait le point sur cette bataille exacerbée.
• Qui soutient Jean-François Copé ?
Certains élus parisiens, dont Rachida Dati, se sont rangés du côté du maire de Meaux (Seine-et-Marne), Jean-François Copé, convaincus par "sa personnalité jeune, courageuse et pugnace" et sa capacité à "incarner l'avenir".
Dans un communiqué, une vingtaine de personnalités comme le maire du XVIème arrondissement parisien Claude Goasguen et le sénateur de Paris Pierre Charon soutiennent celui qui, selon eux, "a permis à l'UMP de préparer dans les meilleures conditions les échéances de 2012. Il a fait preuve de fidélité totale à Nicolas Sarkozy". Le député du Nord, Marc-Philippe Daubresse, mais aussi l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin appuient le maire de Meaux. Avec Jean-François Copé, "l'UMP a plus de chances de marcher sur ses deux jambes qu'avec quelqu'un comme Fillon, qui peut avaler la ligne centriste dans sa propre expression politique", soutient Daubresse, comme le relate Le Figaro.
• Qui soutient François Fillon ?
Parmi les soutiens de l'ancien Premier ministre François Fillon, qui a déjà démarré sa campagne, se trouve l'ancien ministre de l'Enseignement supérieur Laurent Wauquiez, qui considère que l'ex-chef du gouvernement est "le mieux placé" pour rassembler et relancer l'UMP. Une opinion partagée par l'ex-ministre Valérie Pécresse qui salue son intention "de rassembler sur de nouvelles idées, un nouveau mode de fonctionnement, et d'assurer l'unité de l'UMP entre libéraux, centristes, gaullistes et Droite populaire", avait-elle déclaré au Figaro.
François Fillon peut aussi compter sur l'ancien president du Sénat Gerard Larcher, le député et chef de sa campagne, Eric Ciotti, le député UMP du Val d'Oise Jérôme Chartier, l'ancienne ministre Roselyne Bachelot, l'ancien député de Savoie Michel Bouvard et le député-maire du XVe arrondissement de Paris, Philippe Goujon, comme l'indique cette infographie du Figaro.
• Qui sont ceux qui menacent de se présenter ?
Certaines figures de l'UMP comme les anciens ministres Bruno Le Maire et Xavier Bertrand assurent ne pas se sentir représentés. Le dernier à s'immiscer dans la bataille a été le député-maire de Nice Christian Estrosi, qui "n'exclut pas de se déclarer" candidat à la présidence du parti, selon des propos rapportés mercredi 18 juillet par Le Parisien. L'ancien ministre de l'Industrie a confié qu'il se déclarerait candidat si les idées auxquelles il adhère "ne sont pas représentées d'ici à la fin août".
Mais il n'est pas le seul à contrer les deux principaux candidats. Mardi 17 juillet, dans une interview donnée à L'Express.fr, l'ancienne ministre Nathalie Kosciusko-Moriset, qui vient de lancer son propre mouvement, a annoncé qu'elle pourrait elle aussi se présenter à la tête du parti d'opposition si les conditions l'exigent. Elle s'exprimait sur RTL mercredi 18 juillet :
Début février, le maire de Bordeaux, Alain Juppé, avait plaidé pour une "équipe collégiale" dont il prendrait la tête, en échange de son engagement à ne pas être "candidat en 2017".
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