Prothèses PIP: l'assurance maladie va porter plainte pour escroquerie
Selon l'AFP, la Caisse nationale d'assurance maladie va porter plainte au pénal pour "tromperie aggravée et escroquerie", à la suite du scandale des prothèses mammaires de la marque PIP.
C'est le directeur de la Caisse Nationale d'Assurance maladie qui l'a annoncé à nos confrères de l'AFP. Dans quelques jours, la Cnam va déposer plainte au pénal dans l'affaire des prothèses mammaires PIP "pour tromperie aggravée et escroquerie".
Il s'agira d'après le directeur vraisemblablement d'"une plainte contre X", dirigée vers le producteur des prothèses, la marque PIP. Pour l'Assurance maladie, ce scandale est en effet une source de dépenses financières importante, à hauteur de 60 millions d'euros.
30 000 femmes potentiellement remboursées par la Sécu
Le 23 décembre, Xavier Bertrand, ministre de la Santé a recommandé aux 30 000 françaises porteuses de prothèses PIP de les faire retirer. Les opérations d'explantation seront intégralement prises en charge par la sécurité sociale ; le remplacement par une autre prothèse sera également remboursé, mais seulement pour les femmes victimes de cancer ayant subi une reconstruction mammaire.
Cette plainte n'est pas le seul ennui judicaire de la société PIP. Son fondateur, Jean-Claude Mas, un français de 72 ans, est lui recherché par Interpol depuis le 23 décembre suite à une plainte du Costa Rica, pour des crimes portant atteinte à "la vie et la santé".
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