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PSA : les engagements de Varin au gouvernement

Le président du directoire du groupe a réitéré lundi à Matignon qu'il n'y aurait pas de licenciement sec et que "le maximum" serait fait pour "la réindustrialisation" du site d'Aulnay-sous-Bois.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Philippe Varin, président du directoire de PSA, s'adresse aux journalistes à la sortie de Matignon, à Paris, le 23 juillet 2012. (PIERRE VERDY / AFP)

L'heure est-elle à l'apaisement entre le gouvernement et PSA ? Philippe Varin, président du directoire du groupe, s'est en tout cas "clairement engagé", lundi 23 juillet à Matignon, à prendre des mesures "tenant compte des demandes" de l'exécutif sur le plan de restructuration au sein du groupe automobile, qui prévoit la suppression de 8 000 postes.

Pas de licenciement sec

Lors de son interview du 14-Juillet, François Hollande avait notamment affirmé que ce plan de restructuration était "en l'état inacceptable" et devait être "renégocié"

Philippe Varin a été reçu par le Premier ministre lundi après-midi à Matignon durant un peu plus d'une heure. A l'issue de cette rencontre, il a assuré avoir eu avec Jean-Marc Ayrault "un dialogue très constructif", ajoutant : "Nous avons pris l'engagement que chaque employé ait une solution à son problème d'emploi, nous avons pris l'engagement qu'il n'y aurait pas de licenciement sec et que nous ferions le maximum pour assurer la réindustrialisation du site d'Aulnay."

Ouverture de la négociation sociale mercredi

"Cette rencontre a eu lieu en amont de la négociation sociale qui s'ouvre mercredi [lors d'un comité central d'entreprise] à la suite de l'annonce d'un vaste plan de restructuration en France le 12 juillet dernier", explique de son côté Matignon dans un communiqué.

La CGT a par ailleurs annoncé lundi que l'usine PSA Peugeot Citroën de Sochaux (Doubs) allait réduire la production de la Peugeot 308 à partir d'octobre, ce qui entraînera le départ d'environ 300 intérimaires, selon la direction et le syndicat. La suppression de 579 emplois est par ailleurs prévue sur le site de Sochaux, sur la base de départs volontaires, dans le cadre du plan de 8 000 suppressions de postes en France. Le site compte actuellement environ 1 300 intérimaires et un peu plus de 12 000 salariés permanents.

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