Animaux : l’interdiction de la corrida examinée à l’Assemblée nationale
Si la majorité des Français se déclarent favorables à l’interdiction de la corrida, ce n’est pas le cas dans certains endroits, où cette pratique est ancrée dans l’histoire. "Mais il est interdit d’interdire. (…) Moi, j’aime les taureaux, laissez-moi mes taureaux", réagit avec véhémence le gardien des arènes d’Arles (Bouches-du-Rhône), Jean-Louis Aymé. C'est Aymeric Caron, député LFI, qui porte ce projet de loi. Il dénonce la maltraitance animale qu’engendre cette pratique où les taureaux sont mis à mort.
Les habitants d’Arles en désaccord avec l’interdiction de la corrida
À Arles, de nombreux habitants ne souhaitent pas voir la corrida être interdite. "Il y a des moments un peu difficiles dans ce que l’on pourrait dire, une forme de spectacle pour certains. Mais bon, il y a tellement de choses pus graves que ça. C’est la tradition", argumente un habitant de la ville. Pour les militants anti-corridas, cette interdiction est attendue depuis très longtemps. "Nous, on attend ça depuis des années", affirme Dominique Arizmendi, membre de l’association "No corrida". L’interdiction de la pratique pourrait être débattue le 24 novembre à l'Assemblée nationale.
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