Mort de Nahel : une seconde nuit de violences urbaines à Nanterre, la tension monte d'un cran

À Nanterre (Hauts-de-Seine), dans le quartier où vivait le jeune Nahel, des dizaines de voitures, pour certaines encore fumantes, s'étendent le long des rues, jeudi 29 juin au matin. Les habitants se réveillent sonnés. "On dirait la guerre", se désole une habitante. La ville de Nanterre s'est encore embrasée, dans la nuit de mercredi à jeudi. Pour la seconde fois, des dizaines de jeunes, pour certains cagoulés, sont venus affronter la police en représailles de la mort de Nahel.

Une marche blanche prévue

Des scènes de guérilla urbaine plus violentes que la nuit précédente. Au milieu des explosions, les pompiers ont dû intervenir pour éteindre les incendies qui se sont multipliés sur les voitures et même dans un centre Enedis. Les flammes n'ont été éteintes qu'au petit matin. Le calme, jeudi, est très précaire. À midi, des camionnettes de CRS sont en place devant la préfecture, en vue de la marche blanche qui doit commencer en début d'après-midi.