: Vidéo Disparues de Perpignan : le suspect interpellé grâce aux avancées scientifiques
Le magasinier âgé de 54 ans a été suspecté grâce aux nouvelles techniques de prélèvement d’ADN et à la persévérance des enquêteurs.
Il aura fallu 17 années d’enquête et 48 heures de garde à vue pour que le principal suspect fasse des révélations à la police. L’homme a avoué dans la nuit de mercredi à jeudi avoir tué Mokhtaria Chaïb, la jeune fille mutilée à coups de couteau en décembre 1997. Une enquête longue qui s’est concrétisée grâce aux progrès scientifiques et au travail sans relâche des chargés de l’affaire.
Persévérance et science, le combo de l’enquête
"La persévérance alliée aux avancées de la science m’ont permis de mettre un nom sur des traces d’ADN", ce sont les mots d’Achille Kiriakides, procureur de la République à Perpignan qui a suivi l’enquête de près.
Sans équivoque, ce sont les nouvelles techniques de prélèvement d’ADN qui ont conduit les enquêteurs vers le suspect du meurtre. Une trace d’ADN partielle, isolée sur les chaussures de la victime, a permis de détecter un profil génétique, facilement retrouvé dans le logiciel. Ce procédé a été d’autant plus rapide que le coupable présumé n’en était pas à son premier coup, il avait déjà écopé de huit années de prison pour viol et agression sexuelle. Il est actuellement mis en examen pour viol, agression et assassinat.
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