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Crise économique : témoignage d’une mère de famille qui ne peut plus payer son loyer

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Crise économique : témoignage d’une mère de famille qui ne peut plus payer son loyer
Crise économique : témoignage d’une mère de famille qui ne peut plus payer son loyer Crise économique : témoignage d’une mère de famille qui ne peut plus payer son loyer
Article rédigé par France 2 - O.Lenuzza, P.Juvigny, A.Fajon, L.Calvy, N.Murviedro
France Télévisions
France 2

Ils travaillent et n’avaient jamais eu de difficultés pour honorer certaines factures. Pourtant, la crise sanitaire a plongé certains Français dans la précarité. Rencontre avec J*, une maman de deux enfants qui ne peut plus payer son loyer.

"Je n’avais pas du tout imaginé que ça pouvait m’arriver un jour", raconte J*, une maman de deux enfants, à France Télévisions. Sa priorité aujourd’hui ? "Retrouver un autre logement". "Et s’il faut vivre dans un 40 mètres carrés à trois, ce sera la solution et je la prendrai, évidemment", précise-t-elle. Elle vit pour le moment avec ses enfants dans 60 mètres carrés. Séparée de son conjoint, elle continue à payer une partie de son loyer mais ne peut plus l’assumer. "Je me retrouve dans cette situation uniquement parce qu’il y a eu cette crise sanitaire", assure-t-elle. Aucun accord n’est possible avec son propriétaire. Pour la première fois de sa vie, elle risque l’expulsion.

Une réalité difficile

J* crée des accessoires pour la haute-couture et les mariages. Durant le confinement, son chiffre d’affaires a été nul et, lorsqu’elle a rouvert sa boutique, son revenu habituel a été divisé par deux. "En étant indépendante, on n’a pas le droit au chômage. Je suis au RSA aujourd’hui, je ne l’aurais jamais imaginé de ma vie. J’ai toujours essayé de m’en sortir toute seule", confie-t-elle. Elle se fait aujourd’hui aider par la Fondation Abbé Pierre. Durant l’échange avec les journalistes de France Télévisions, à l’idée de devoir s’installer à l’hôtel avec ses enfants, J* peine à retenir ses larmes. "Je suis contente de les avoir rencontrés", confie-t-elle toutefois à l’issue de l’entretien, une lueur d'espoir dans les yeux.

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