: Vidéo Disparues de Perpignan : l’enquête relancée après dix-sept ans
Un homme, confondu par son ADN, est en garde à vue à Perpignan depuis mardi, soupçonné d’être impliqué dans la disparition de trois jeunes femmes dans cette ville entre 1995 et 1998.
L'affaire remonte à plus de quinze ans. Tatiana, Mokhtaria et Marie-Hélène ont toutes les trois disparu au niveau de la gare de Perpignan, entre 1995 et 1998. Deux d'entre elles ont été retrouvées assassinées, le corps mutilé. Après une dizaine d'interpellations, l'énigme criminelle était restée en suspens.
Des analyses ADN viennent aujourd'hui relancer l'enquête. "C'est un rebondissement énorme au bout de tant d'années, c'est quelque chose de remarquable. C'est ce qui nous permet de continuer à avoir confiance", a confié Marie-José Garcia, la mère de Tatiana Andujar, à France 3.
Une piste sérieuse
L'homme, âgé de 54 ans et sorti de prison en juillet dernier, était déjà connu des services de police pour des agressions sexuelles. Il a été confondu par son ADN. Il correspondrait aux traces retrouvées sur les chaussures d'une des victimes.
Une piste sérieuse, estime l'avocat des familles, Me Etienne Nicolau, mais le frère de Mokhtaria Chaïb, Mohamed, préfère attendre les résultats définitifs de l’enquête : "Je reste sceptique. Mais ce serait un soulagement si c’était vraiment lui."
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