Attaque terroriste à Arras : un mois après, des proviseurs se préparent à réagir en cas de violence

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85 élèves qui avaient perturbé les hommages à Dominique Bernard, tué dans l’attaque d’Arras, ont été définitivement exclus de leur établissement. Depuis, des proviseurs se forment et apprennent à réagir face à de potentielles situations violentes.
Attaque terroriste à Arras : un mois après, des proviseurs se préparent à réagir en cas de violence 85 élèves qui avaient perturbé les hommages à Dominique Bernard, tué dans l’attaque d’Arras, ont été définitivement exclus de leur établissement. Depuis, des proviseurs se forment et apprennent à réagir face à de potentielles situations violentes. (Franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - M. Miktar
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85 élèves qui avaient perturbé les hommages à Dominique Bernard, tué dans l’attaque d’Arras, ont été définitivement exclus de leur établissement. Depuis, des proviseurs se forment et apprennent à réagir face à de potentielles situations violentes.

Se préparer pour parer à toute éventualité, même les situations les plus extrêmes. Un peu plus d’un mois après l’attentat d’Arras (Pas-de-Calais), des cadres de l’Éducation nationale se forment afin d’avoir de meilleurs réflexes en cas d’attaque. "C’est vrai que ce sont des situations que, pour ma part, je n’ai jamais rencontrées dans un établissement scolaire", précise Cyril Picq, principal dans un collège de l’Oise. 

Des outils pour se défendre 

Au cœur de la formation : la riposte physique, mais aussi des outils afin de faire redescendre la pression grâce au dialogue et éviter d’atteindre le point de non-retour. "On a vu aujourd’hui des adversaires avec une arme à feu ou une arme blanche. [Les proviseurs] peuvent se convaincre eux-mêmes qu’ils sont en mesure de réagir face à ce genre d’agression", explique le lieutenant Paul Cogez. Ces stages existent depuis plusieurs années, mais après l’attaque au lycée Carnot d’Arras, le gouvernement veut aller encore plus loin. Au début du mois, Élisabeth Borne s’est déclarée favorable à l’installation de boutons d’appel pour prévenir immédiatement le commissariat le plus proche. 

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