Conseil présidentiel de la science : "Ce qu'il faut, c'est surtout intéresser la génération future", juge un professeur d'économie

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Emmanuel Macron dévoile, jeudi 7 décembre, le nouveau Conseil présidentiel de la science. Invité du 12/13 info, Xavier Jaravel, professeur d'économie à la London School of Economics, revient sur cette annonce.
Conseil présidentiel de la science : "Ce qu'il faut, c'est surtout intéresser la génération future", juge un professeur d'économie Emmanuel Macron dévoile, jeudi 7 décembre, le nouveau Conseil présidentiel de la science. Invité du 12/13 info, Xavier Jaravel, professeur d'économie à la London School of Economics, revient sur cette annonce. (Franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E. Tran Nguyen
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Emmanuel Macron dévoile, jeudi 7 décembre, le nouveau Conseil présidentiel de la science. Invité du 12/13 info, Xavier Jaravel, professeur d'économie à la London School of Economics, revient sur cette annonce.

Emmanuel Macron présente, jeudi 7 décembre, le nouveau Conseil présidentiel de la science. "C'est un moyen d'anticiper. Il y a aussi eu, assez récemment, France 2030, qui était un plan d'investissement sur une dizaine d'années", rappelle Xavier Jaravel, professeur d'économie à la London School of Economics, dans le 12/13 info. Dans ce Conseil présidentiel de la science, il y a une volonté de rapprocher la politique et la recherche. "C'est vrai que la recherche produit, au final, des résultats scientifiques qui nous permettent de transformer le monde, et donc c'est aussi un sujet politique, à savoir comment est-ce qu'on veut utiliser les résultats de la recherche ?", ajoute-t-il.

Être plus attentif sur "l'efficacité des plans existants"

"Il me semble qu'il faut aussi donner beaucoup plus d'attention sur l'efficacité des plans existants", estime Xavier Jaravel. Évoquant le déficit de vocation en France dans le milieu scientifique et les manières dont ce nouveau Conseil pourrait mettre en valeur la recherche, Xavier Jaravel affirme que "ce qu'il faut, c'est surtout intéresser la génération future, et je ne suis pas sûre qu'elle regarde ces grands Conseils. C'est un monde qui assez restreint". Revenant par ailleurs sur les mauvais résultats du dernier classement Pisa, le professeur d'économie indique qu'"on chiffre l'impact économique de la faiblesse des compétences en France du fait du retard éducatif à 140 milliards d'euros".

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