Attentat près de la tour Eiffel : le suspect mis en examen
Armand Rajabpour-Miyandoab s'est longuement expliqué sur son attaque meurtrière samedi 2 décembre au pont de Bir-Hakeim (Paris). Interrogé dans les locaux de la section antiterroriste de la brigade criminelle, le jeune franco-iranien a fait de nombreuses déclarations durant sa garde à vue. Selon une source proche de l'enquête, son projet terroriste est dû à la riposte d'Israël dans la bande de Gaza, à la suite des attaques du Hamas le 7 octobre. Il a choisi de frapper aux abords de la Tour Eiffel, car il n'aurait pas supporté qu'elle soit illuminée aux couleurs d'Israël.
Le suspect mis à l'isolement
Le suspect a refusé de répondre aux questions du magistrat, qui l'a mis en examen mercredi 6 décembre pour assassinat, tentative d'assassinat en lien avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroristes criminelle. Placé en détention provisoire, il a été mis à l'isolement pour des raisons de sécurité. Connu des services de renseignement pour son islamisme radical et ses troubles psychiatriques, il a tué samedi soir un touriste germano-philippin de 23 ans à coups de couteau, et blessé deux autres personnes à coups de marteau. L'enquête se poursuit afin d'établir s'il a agi seul ou s'il a été influencé dans son passage à l'acte.
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