Colère des agriculteurs : la mobilisation gagne du terrain

Du fumier et de la paille ont été poussés sur les voies par un tracteur en gare d’Agen (Lot-et-Garonne) : la circulation est totalement interrompue entre Bordeaux (Gironde) et Toulouse (Haute-Garonne), jusqu’à nouvel ordre. Lundi 22 janvier au soir, Gabriel Attal, qui prend la menace au sérieux, a reçu des délégations à Matignon. Dès lors, le mouvement de colère des agriculteurs se durcit. Des actions qui viennent conclure une démonstration de force commencée dans l’après-midi. Décidés à prolonger le mouvement, ils bloquent l’autoroute, et menacent d’étendre leur mobilisation à d’autres lieux symboliques. En plus des cinq départements noyaux durs de la contestation en Occitanie, six départements supplémentaires se sont joints au mouvement.

La promesse d'une extension du mouvement

Certains manifestants dénoncent la concurrence déloyale d’autres pays européens. Hausse des charges, prix du carburant : les revendications sont nombreuses. Tous promettent d’étendre le mouvement tout au long de la semaine. Un premier blocage en région parisienne est prévu mardi matin sur l’A16.