Énergie : est-il possible de se passer du gaz russe ?
Il y a la guerre qui ravage l’Ukraine et les affaires qui continuent avec la Russie. Nous lui achetons toujours du gaz. Avant le conflit, 45% du gaz européen était russe. C’est encore 15% aujourd’hui. Le gaz russe arrive d’abord en Europe via la Turquie, et un gazoduc sous-marin. Un autre gazoduc continue de traverser l’Ukraine en guerre, jusqu’en Slovaquie, pour approvisionner notamment l’Autriche et la Hongrie.
Ne plus importer de gaz russe dans quatre ans
Aujourd’hui, les volumes sont en forte baisse, mais tout de même, 10 milliards d’euros de gaz depuis le début de l’année. En revanche, dans la mer Baltique, les gazoducs Nord Stream sont inutilisables, victimes d’un mystérieux sabotage il y a un an. Moins de gaz naturel donc, mais plus de gaz naturel liquéfié, fabriqué dans un champ gazier en Sibérie, puis acheminé par cargo. Cinq milliards d’euros d’exportation au premier semestre vers l’Europe. L’Europe maintient néanmoins son objectif : ne plus importer de gaz russe dans quatre ans.
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