François Bayrou s'est dit prêt à renoncer aux 4.000 suppressions de poste dans l'Éducation nationale. Il s'est également engagé à soumettre au vote une nouvelle réforme des retraites si les syndicats et les patrons se mettent d'accord sur quelques points.
Mercredi 15 janvier, à la veille de sa première motion de censure, François Bayrou a de nouveau tendu la main à gauche. Interrogé dans l'hémicycle par le chef des Socialistes, le Premier ministre a lâché du lest sur les négociations autour des retraites : "Il est probable qu'il se produise une situation dans laquelle des marges de progression auront été identifiées sans qu'il y ait un accord général. Si c'est le cas, nous proposerons un texte qui reprendra ces adaptations et ces progrès, et nous le soumettrons à l'Assemblée."
Les Socialistes sceptiques
Un potentiel texte, même sans accord des partenaires sociaux, alors qu'il n'en était pas question ce mardi. À la sortie de l'hémicycle, les élus socialistes restent sceptiques : "Si par exemple il y a une microévolution sur la pénibilité, mais on ne remet pas en cause le reste (...) Cette voie nouvelle annoncée par le Premier ministre, est-ce qu'elle est de nature à nous conduire à ne pas censurer ?", explique Arthur Delaporte.
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