Santé : les médicaments biosimilaires, des antibiotiques peu connus des Français

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Encore peu connus en France, les médicaments biosimilaires s'utilisent comme des médicaments génériques, mais leur fabrication est faite à partir de cellules vivantes. Bien que leur prix soit moins élevé, ces médicaments suscitent l'inquiétude chez certaines associations de malades.
Santé : les médicaments biosimilaires, des antibiotiques peu connus des Français Encore peu connus en France, les médicaments biosimilaires s'utilisent comme des médicaments génériques, mais leur fabrication est faite à partir de cellules vivantes. Bien que leur prix soit moins élevé, ces médicaments suscitent l'inquiétude chez certaines associations de malades. (Franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - V.Frédéric, C.Blondiaux, C.Guyon, L.Gublin
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Encore peu connus en France, les médicaments biosimilaires s'utilisent comme des médicaments génériques, mais leur fabrication est faite à partir de cellules vivantes. Bien que leur prix soit moins élevé, ces médicaments suscitent l'inquiétude chez certaines associations de malades.

Ils pourraient faire économiser des millions d'euros à la Sécurité sociale. Dans les allées d'une pharmacie, pourtant, personne ou presque ne connaît les biosimilaires. Comme les génériques, ce sont des copies de médicaments de référence. Mais ils sont fabriqués à partir de cellules vivantes. Cette alternative est utilisée depuis dix ans dans le traitement du cancer, du psoriasis ou du diabète. Ces médicaments permettent aussi des économies de 30 à 50%.

Des associations s'inquiètent de ces médicaments

Ils ont pourtant du mal à s'imposer dans les habitudes des Français. Certaines associations de malades s'inquiètent par ailleurs de l'usage de cellules vivantes jamais identiques. Pour ces associations, imposer de ces cellules à la place des originaux pourrait troubler les patients. "Le patient ne va plus prendre ses traitements correctement. Il ne va plus se soigner, voire éventuellement ne plus prendre ses traitements du tout, sans en informer son médecin, et ça peut avoir des effets sévères sur la santé", s'inquiète Marianne Rivière, présidente nationale de l'Association française du Lupus et autres maladies auto-immunes.

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