: Vidéo Notre-Dame de Paris : découverte des éléments contemporains qui ajoutent de la modernité à la restauration

Plus de cinq ans après le dramatique incendie qui a ravagé une partie de l’édifice, Notre-Dame de Paris célèbre sa réouverture le week-end du 7 et 8 décembre devant un parterre de chefs d'Etat et de gouvernement venus du monde entier.

Après de longs débats, la cathédrale a finalement été reconstruite à l’identique, selon les derniers plans remaniés dans le style gothique par Viollet-le-Duc au XIXe siècle. Quelques touches contemporaines ont tout de même insufflé de la modernité au bâtiment, témoin de 900 ans d’histoire.

Pour remplacer le mobilier liturgique détruit dans l’incendie, c’est le designer Guillaume Bardet qui a été sélectionné à l’issue de l’appel d’offres lancé en 2023 par le diocèse de Paris. Les équipes de "13h15 le dimanche(Nouvelle fenêtre)(Nouvelle fenêtre)(Nouvelle fenêtre)" (X(Nouvelle fenêtre)(Nouvelle fenêtre)(Nouvelle fenêtre), #13h15(Nouvelle fenêtre)(Nouvelle fenêtre)(Nouvelle fenêtre)) l’ont suivi lors de l’installation du nouveau baptistère. "La cuve est en bronze poli miroir, donc quand l’eau du baptême sera dedans, ce sera une eau d’or, décrit-il. Le baptistère est placé dans l’entrée de Notre-Dame, c’est quelque chose de très fort parce que c’est la première chose que les visiteurs vont voir en arrivant."

"Du mobilier qui embrasse le passé, existe au présent et se projette dans le futur"

Concernant la forme, l'artiste a opté pour la simplicité : "Il y avait cette idée de parler à tout le monde, à toutes les civilisations. Mon baptistère, c’est presque la forme d’un bol que des potiers auraient pu réaliser depuis la nuit des temps, mais en très grand. Il fallait que ces pièces fonctionnent dans Notre-Dame, qu’elles embrassent le passé, qu’elles existent dans le présent, et qu’elles se projettent dans le futur. C’est aussi ces formes immuables qui nous permettent de traverser les trois temporalités."

L’autre nouveauté de la cathédrale, c’est le coq flamboyant dessiné par Philippe Villeneuve, l'architecte en chef du chantier de Notre-Dame. Une création qu’il a voulue très symbolique : "Le coq, il avait dans ma tête comme rôle de signifier qu’il y avait eu un incendie, d’où sa forme avec ses ailes de feu. Mais aussi que la cathédrale s’était relevée de ses cendres, un peu comme un phénix. Et puis, c’est le symbole de l’Esprit saint qui descend avec les flammes sur la cathédrale. Dedans, il y a les reliques, mais aussi un parchemin dans lequel j’ai voulu qu’il y ait le nom de toutes les personnes qui ont contribué à la reconstruction."

Placé le 16 décembre 2023 au sommet de la flèche de la cathédrale, à 96 mètres de hauteur, le coq en cuivre recouvert de feuille d’or veille désormais sur Notre-Dame de Paris.

Extrait de "Notre-Dame de cœur", diffusé dans "13h15 le dimanche(Nouvelle fenêtre)(Nouvelle fenêtre)" le 9 décembre 2024.

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