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Vidéo Quand Olivier Véran et François Rebsamen parlent du "bordel à gauche"

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Quand Olivier Véran et François Rebsamen parlent du "bordel à gauche"
Quand Olivier Véran et François Rebsamen parlent du "bordel à gauche" Quand Olivier Véran et François Rebsamen parlent du "bordel à gauche" (13H15 LE DIMANCHE)
Article rédigé par France 2
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Dans un contexte de contestation sociale intense face à la réforme des retraites et une importante manifestation à Dijon, François Rebsamen, maire de de la ville, reçoit Olivier Véran, porte-parole du gouvernement. Dans leur échange, ils abordent également ce qu'ils appellent "le bordel à gauche". Extrait de la série "Succession" du magazine "13h15 le dimanche".

Après une vaste manifestation fin mai à Dijon, rassemblant plus de 5 000 personnes d'après les forces de l'ordre et ayant fait un blessé parmi les policiers, Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, se rend sur place pour rencontrer François Rebsamen, maire socialiste de la ville.

Un rendez-vous formel qui sonne pourtant comme des retrouvailles entre deux vieilles connaissances du PS. Une bise pour se saluer, puis les deux hommes se taquinent. "Le préfet me dit que tu as été remarquable dans la gestion de la manifestation, que tu es complètement d'accord avec le fond de la réforme, que tu soutiens à fond...", ironise le porte-parole du gouvernement. "Non, je n'ai pas dit ça", lui répond le maire, avant de rire aux éclats.

"Il y a une fracture profonde dans la société"

"Je sens quand même, je te le dis, une fracture profonde dans la société aujourd'hui. (...) C'était pas le moment de se lancer dans cette réforme, à cet instant", confie François Rebsamen, sur un ton plus sérieux. La réponse d'Olivier Véran l'est tout autant : "Une réforme comme la réforme des retraites, tu sais ça mieux que moi, si tu ne la fais pas en début de mandat, tu ne la fais jamais." 

La discussion se poursuit, puis Olivier Véran aborde un autre sujet : "On peut un peu parler du bordel à gauche ?" ; "Oh, bah oui, bien sûr. Je ne me reconnais pas dans ce bordel. C'est pas un parti socialiste, c'est le parti de la soumission aux insoumis ! (...) Il faut tout reconstruire", regrette le maire de Dijon. "Tu vois la fragilité des partis résiduels : le maire de Rouen a buté le PS et un député absolument inconnu au bataillon est en train de parachever l'œuvre de buter les LR : Pradié. C'est là que tu vois la fragilité des structures", estime Olivier Véran.

Extrait de "Succession", diffusé dans le magazine "13h15 le dimanche" le 4 juin 2023.

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