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"Avenue de l'Europe". L’Europe au cœur du trafic d’objets d’art

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Avenue de l'Europe, le mag
Article rédigé par franceinfo
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Fin novembre 2017, Emmanuel Macron s’est engagé, à Ouagadougou (Burkina Faso), à ce que les musées français restituent les objets d’art de leurs collections volés au XIXe et XXe siècles aux anciennes colonies africaines. La promesse du président français n’est pas du goût de certains autres gouvernements européens, musées ou fondations… "Avenue de l’Europe" a enquêté en Belgique, en Allemagne, au Cameroun et en Italie.

Au sommaire

Musée Tervuren : l’art de décoloniser. Les esprits s’échauffent à Bruxelles comme dans la communauté congolaise, qui dénonce le pillage du pays par la Belgique et réclame justice. La question de la restitution inquiète les conservateurs du Musée royal de l’Afrique centrale, à Tervuren. 

Allemagne-Cameroun : le bras de fer. La polémique est née avec la future installation à Berlin du Forum Humboldt, qui doit accueillir des objets d’art acquis pendant la courte période coloniale de l’Allemagne en Afrique. Le Cameroun demande la restitution de ce qui s’apparente, à ses yeux, à des objets volés… 

Italie : la chasse aux trésors. Le pays a déclaré la guerre aux pilleurs d’œuvres d’art en créant une brigade spéciale de carabiniers. Même les plus grands musées du monde sont éclaboussés par des affaires de pillage organisé.

Fin novembre 2017, Emmanuel Macron s’est engagé, à Ouagadougou (Burkina Faso), à ce que les musées français restituent les objets d’art de leurs collections volés au XIXe et XXe siècles aux anciennes colonies africaines. Un rapport doit lui être remis à ce propos en novembre 2018.

La plupart des pays européens sont confrontés au même dilemme, mais tous ne sont pas sur la même longueur d’ondes, et la promesse du président français n’est pas du goût de certains gouvernements, musées ou fondations. L’Afrique n’est pas seule concernée par le pillage d’œuvres d’art organisé par les plus grands musées européens : l’Italie et la Grèce en sont les premières victimes.

Les équipes d’"Avenue de l’Europe" ont enquêté en Belgique, en Allemagne, au Cameroun et en Italie.

Au sommaire

Musée de Tervuren : l’art de décoloniser

Le Musée royal de l’Afrique centrale, le plus grand musée d’art africain au monde, se trouve à côté de Bruxelles, à Tervuren, et présente des collections d’une valeur inestimable. "Avenue de l’Europe" a pu pénétrer dans ses locaux avant sa réouverture, prévue en décembre 2018 après une rénovation d’ampleur.

Dans cet établissement reconnu dans le monde entier, les conservateurs sont inquiets : restituer son patrimoine au Congo serait un tremblement de terre. Les esprits s’échauffent, à Bruxelles comme dans la communauté congolaise, qui dénonce le pillage du pays et réclame justice haut et fort.

Un reportage de Geneviève Roger, Nathalie Berthier et Steven Pichavant.

Allemagne-Cameroun : le bras de fer

La polémique est née avec la future installation à Berlin du Forum Humboldt, un projet de musée dédié aux cultures extra-européennes, dans l’ancien château des princes prussiens reconstruit à l’identique pour l’occasion. Il doit accueillir des objets d’art acquis pendant la courte période coloniale de l’Allemagne en Afrique.

Certains ont été dérobés à la population locale par des expéditions scientifiques ou des militaires prussiens à la fin du XIXe siècle. Le Cameroun demande la restitution de ce qui s’apparente, à ses yeux, à des objets volés. Des experts allemands affirment que les musées africains ne sont pas armés pour les accueillir. La chancelière Angela Merkel se tait…

Un reportage d'Hervé Dhinaut et Denis Bassompierre.

Italie : la chasse aux trésors

Le pays a déclaré la guerre aux pilleurs d’œuvres d’art en créant une brigade spéciale de carabiniers en charge de pister tableaux, vases étrusques ou autres beautés volées. Mais les pilleurs de tombes et les vautours continuent de plonger dans l’immense réservoir artistique italien.

De Venise aux Pouilles, l’enquête d’"Avenue de l’Europe" dévoile les dessous de cette bataille entre commanditaires et détrousseurs d’œuvres d’art. Même les plus grands musées du monde sont éclaboussés.

Une enquête de Frédérique Maillard-Laudisa et Loïc Lemoigne.

Après la diffusion de leur enquête, les trois grands reporters répondent aux questions de Véronique Auger.

Alex Taylor, chroniqueur franco-britannique d’"Avenue de l’Europe", revient sur le litige toujours pas réglé depuis deux siècles entre le Royaume-Uni et la Grèce à propos d’un élément de la frise du Parthénon conservé au British Museum.

Une émission en partenariat avec le journal 20 Minutes.

Retrouvez deux fois par semaine "Drôle d’Europe" sur franceinfo (canal 27), avec Véronique Auger (France Télévisions), Caroline de Camaret (France 24), Delphine Simon (France Inter) et Isabelle Labeyrie (Radio France).

La rédaction d'"Avenue de l'Europe, le mag" vous invite à réagir à l'émission sur sa page Facebook ou sur Twitter avec le hashtag #AVDLE.

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