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Affaire Benalla : "C'est une histoire qui entache et qui contrarie l'action publique", estime le député LREM Hugues Renson

Le vice-président de l'Assemblée nationale était l'invité du 19h20 politique de franceinfo jeudi.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Hugues Renson, député LREM et vice-président de l'Assemblée nationale, sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"C'est une histoire qui entache et qui contrarie l'action publique", a affirmé jeudi 7 février sur franceinfo Hugues Renson, vice-président de l’Assemblée nationale et député LREM de Paris, après les derniers rebondissements de l'affaire Benalla. Jeudi, la cheffe du groupe de sécurité du Premier ministre (GSPM) a démissionné à la suite de la révélation par Mediapart d'une conversation entre d'Alexandre Benalla et Vincent Crase en violation de leur contrôle judiciaire. La commissaire Marie-Elodie Poitout a assuré "n'avoir aucun lien" avec l'enregistrement de cette conversation.

"Je souhaite que nous en finissions avec cette histoire nébuleuse, floue", a insisté Hugues Renson pour qui cette histoire "est une pieuvre, qui chaque jour connaît ses rebondissements".

"En République, personne n'est au-dessus des lois", a tenu à rappeler le vice-président de l’Assemblée nationale. "Je souhaite que nous puissions passer à autre chose. Je souhaite que la justice aille au bout, qu'elle fasse toute la lumière sur cette affaire", a conclu Hugues Renson.

Tensions entre la France et l'Italie

Concernant les tensions entre la France et l'Italie, Hugues Renson a estimé qu'il ne "fallait pas résumer l'Italie à ce qu'est Salvini ou ce qu'est Di Maio" "Ce n'est pas le comportement naturel d'un pays allié, d'un pays amis, d'un pays frère", a insisté le vice-président de l’Assemblée nationale. "L'Italie, c'est aussi Matteo Renzi, les maires de Naples, de Palerme, de Florence". Les Italiens, "ce sont des progressistes".

Devant cette "relation tendue", Hugues Renson a estimé qu'il fallait "entrer dans une phase de désescalade".

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