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Attentat prÚs de la tour Eiffel : "A chaque attentat, on fait diversion et on ne voit pas les causes profondes" dénonce Nicolas Dupont-Aignan

AprÚs l'attentat de samedi 2 décembre prÚs de la tour Eiffel à Paris, le président de Debout la France dénonce un aveuglement de la classe politique et demande des lois plus fermes pour maintenir en détention les personnes jugées dangereuses.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le député de l'Essonne et président de Debout La France Nicolas Dupont-Aignan, invité du 18.20 franceinfo. (FRANCE INFO)

"À chaque attentat, on nous raconte la mĂȘme chose, on fait diversion et on ne voit pas les causes profondes", dĂ©nonce Nicolas Dupont-Aignan, dĂ©putĂ© de l'Essonne et prĂ©sident de Debout la France, invitĂ© mercredi 6 dĂ©cembre sur franceinfo, aprĂšs l'attentat au couteau qui a eu lieu samedi sur le pont Bir-Hakeim Ă  Paris et coĂ»tĂ© la vie Ă  un homme de 23 ans.

"Cet homme aurait dĂ» ĂȘtre en prison. Pourquoi n'a-t-il eu que quatre ans de prison seulement pour avoir fomentĂ© un attentat Ă  la DĂ©fense ?"

Nicolas Dupont-Aignan

Ă  franceinfo

Le dĂ©putĂ© propose plusieurs mesures pour Ă©viter ce type d'attaques, "sans mĂȘme avoir besoin de changer la loi". En premier lieu l'application de "l'article 411-4 du code pĂ©nal, qui punit de 30 ans de prison pour intelligence avec l'ennemi" toute personne qui aurait prĂ©parĂ© un attentat en lien avec l'islamisme. Une mesure que Nicolas Dupont-Aignan rappelle avoir demandĂ©e lors de la campagne prĂ©sidentielle de 2017.

Des propositions plus dures

Dans le texte, cet article dispose en effet que l'acte "d'entretenir des intelligences en vue de susciter des hostilités ou actes d'agression contre la France" ou de "fournir des moyens d'entreprendre des hostilités ou des actes d'agression contre la France" à une "puissance, une entreprise ou une organisation étrangÚre" est "puni de trente ans de détention criminelle et de 450 000 euros d'amende".

Il poursuit et propose "d'imaginer une rétention de sûreté, et d'imaginer que tous les fichés S pour islamisme radical soient examinés, que les étrangers soient expulsés le plus vite possible".

Une politique dont "on a les moyens, si on le veut", à condition de "s'extraire de la Cour de justice de l'Union Européenne, de la primauté du droit européen, et d'avoir le courage d'une révision constitutionnelle pour que la France retrouve la maßtrise de son destin. Il faut que la France retrouve sa souveraineté", conclut-il.

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