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Audition d'Alexandre Benalla : "Si ses propos sont justes, il y a un problème qui ressemble à une affaire d'État"

Patrick Kanner, sénateur PS du Nord, était l'invité du 19h20 politique de franceinfo lundi 21 janvier. Il a réagi à l'audition d'Alexandre Benalla devant la commission d'enquête du Sénat.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le sénateur socialiste Patrick Kanner était l'invité de franceinfo lundi 21 janvier.  (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Pourquoi un membre de l'Élysée redonnerait des passeports diplomatiques à quelqu'un qui n'est plus membre de l'équipe, et pour quoi faire ?", s'est interrogé lundi 21 janvier, sur franceinfo, le sénateur PS du Nord Patrick Kanner, membre de la commission des lois du Sénat, après l'audition de l'ancien collaborateur de l'Élysée, Alexandre Benalla, par la commission d'enquête du Sénat.

Patrick Kanner, également membre de la commission des lois du Sénat, trouve "curieux" la version d'Alexandre Benalla sur la façon dont la restitution de ses passeports diplomatiques s'est faite. "Monsieur Benalla a été licencié le 1er août, explique-t-il. Il nous dit qu'il a utilisé ses passeports diplomatiques pendant quelques jours, qu'ensuite il a utilisé son passeport personnel, qu'il a rendu au même moment ses passeports à l'Élysée, que ces passeports étaient là le 19 septembre. Et puis, miracle, quelqu'un exhume les passeports et lui redonne. Si ses propos sont justes, il y a un problème qui ressemble à une affaire d'État".

Une version différente de celle de Patrick Strodza

Le sénateur socialiste souligne que la version de l'ancien collaborateur de l'Elysée diffère de celle fournie par Patrick Strozda, le directeur de cabinet de l'Élysée le 16 janvier devant la commission d'enquête. "En nous disant très clairement 'je n'ai pas menti le 19 septembre en vous disant que les passeports étaient à l'Élysée', il signifie très concrètement, et bien sûr en creux, que son patron Patrick Strozda a menti devant la commission le 16 janvier", affirme Patrick Kanner. Selon lui, "l'un des deux a menti".

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