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Couvre-feu à 18h : Julien Bayou "appelle à ce qu'on soit vigilant à mettre des transports supplémentaires"

Le secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts, craint une hausse de la fréquentation des transports avant 18 heures. Si l'offre n'est pas élargie, il estime qu'"on ne fait que déplacer le problème voire on l'aggrave avec des clusters roulants".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Julien Bayou, secrétaire national d'Europe Écologie-Les Verts. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Dès samedi 16 janvier, le couvre-feu à 18h concernera toute la France métropolitaine. "J'appelle à ce qu'on soit vigilant à mettre des transports supplémentaires", déclare vendredi sur franceinfo Julien Bayou, secrétaire national EELV. Cette période est selon lui "très dure, il faut faire front ensemble" contre le Covid-19. 

"Quand on dit 18h, dans beaucoup d'endroits cela veut dire que les gens vont se précipiter dans les transports en commun à 17h, 17h30." 

Julien Bayou

à franceinfo

"Donc, il faut pouvoir assurer des transports supplémentaires sinon on ne fait que déplacer le problème voire on l'aggrave avec des clusters roulants. Il y a un enjeu d'anticipation qui me semble avoir été mis de côté", juge Julien Bayou.

"L’Affaire du siècle", "peut-être le début d'une immense victoire"

Le secrétaire national EELV a également réagi au procès de "L’Affaire du siècle". Le rapporteur public du tribunal administratif de Paris a reconnu jeudi lors de l'audience que l’État avait commis une faute en ne respectant pas la trajectoire qu’il s’était lui-même fixée pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. "C'est peut-être le début d'une immense victoire", se réjouit Julien Bayou, secrétaire national EELV.

"Les différents gouvernements sont en retard sur les renouvelables, l'agriculture, les transports en commun, la rénovation thermique. Il y a des engagements, des promesses, un peu comme les discours d'Emmanuel Macron, mais ils ne sont pas suivis d'effets, estime le secrétaire national EELV. On peut faire tous les efforts du monde, si on ne met pas en place les régulations ou les investissements écologiques pour aller chercher ces ces emplois verts et bien c'est l'État qui est responsable".

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