Covid-19 : "On pourrait commencer à montrer le bout du tunnel aux gens", dénonce la députée Caroline Fiat après le point presse de Jean Castex
Le chef du gouvernement a fait un point d'étape, jeudi, sur la situation sanitaire et les mesures en place.
La députée de La France insoumise Caroline Fiat a réagi après le point presse du Premier ministre Jean Castex sur la situation sanitaire liée au Covid-19, en dénonçant l'absence de "planification" . Pour la députée de Meurthe-et-Moselle, "on arrive à un un an de pandémie, et à l'époque, on ne pouvait pas prévoir ni deviner. Désormais, on pourrait commencer à planifier, à montrer le bout du tunnel aux gens". Pour elle, le couvre-feu à 18 heures est comme un confinement qui ne dit pas son nom.
Caroline Fiat explique que "cela fait des mois qu'on demande une planification". Le gouvernement "mise sur les vacances scolaires de février" pour freiner l'épidémie rappelle la députée. "J'habite la région Grand Est, peut-être la plus touchée. Mais chez nous, les vacances, c'est dans quinze jours, les enfants continuent à aller à l'école. On va encore avoir peut-être des enfants cas contact", s'inquiète-t-elle.
La députée LFI pense aussi qu'un meilleur contrôle du télétravail doit être fait pour les entreprises qui ne l'appliquent pas assez : "Si le gouvernement dit c'est 100% de télétravail, on met en place à 100% le télétravail. Sinon, on touche au portefeuille, là où ça fait mal".
"C'est panique générale" au niveau de la vaccination
Caroline Fiat, par ailleurs soignante de profession, s'est aussi exprimée sur la campagne de vaccination, en affirmant "le gouvernement n'a pas communiqué et ne sait pas gérer. Ils ont vu qu'ils avaient pris du retard à l'allumage. Du coup, on vaccine tout le monde. On rajoute les plus de 75 ans sans vérifier s'il y a les doses avant. Donc c'est panique générale", estime l'élue.
"Effectivement, on dépend des laboratoires ; là, il y a de nouveaux vaccins qui arrivent (celui d'AstraZeneca sera disponible dès ce samedi pour les soignants). Est-ce que ça va un peu soulager ? Pourquoi avec tous les pays réunis, on n'a pas les moyens de faire sauter les brevets et faire en sorte que (le vaccin) devienne un bien commun ?", s'interroge la députée Insoumise.
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