Échange houleux entre Marine Le Pen et Gabriel Attal : "C'est scandaleux", s'insurge le député RN Jean-Philippe Tanguy

Lors de la séance des questions au gouvernement, une passe d'armes s'est produite entre le Premier ministre et la présidente du groupe RN à l'Assemblée après les propos polémiques d'Emmanuel Macron sur le possible envoi de troupes occidentales en Ukraine.
Article rédigé par franceinfo
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Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme, invité de franceinfo, jeudi 30 juin 2022. (CAPTURE ECRAN / FRANCEINFO)

"C'est absolument scandaleux, c'est une réaction totalement indigne d'un Premier ministre", juge mardi 27 février sur franceinfo Jean-Philippe Tanguy, député et président délégué du groupe RN à l'Assemblée nationale. Il réagit à l'échange houleux entre Gabriel Attal et Marine Le Pen à l'Assemblée nationale.


Interrogé lors des Questions au gouvernement sur les déclarations d'Emmanuel Macron concernant l'envoi hypothétique de troupes françaises en Ukraine, le Premier ministre a déclaré : "Il y a lieu de se demander si les troupes de Vladimir Poutine ne sont pas déjà dans notre pays, je parle de vous et de vos troupes Madame Le Pen." Par ses propos, Jean-Philippe Tanguy estime que Gabriel Attal "insulte le RN et les électeurs du RN". Le député ajoute que "Monsieur Attal ferait mieux de s'interroger sur pourquoi son gouvernement avait autorisé Monsieur Poutine à tenir en laisse l'Europe avec les deux gazoducs Nord Stream entre la Russie et l'Allemagne qui ont tenu l'Europe avec leur énergie, ce n'est pas le RN".

L'exécutif responsable de la dépendance de l'Europe à la Russie, selon le député

Pour Jean-Philippe Tanguy, Gabriel Attal cherche avant tout à "faire oublier aux Français leur compromission avec le régime russe [...] Ce n'est pas Marine Le Pen qui gouverne la France depuis 20 ans, c'est Monsieur Attal et tous ses amis qui ont mis la France et l'Europe dans une situation de dépendance avec la Russie."

Questionné ensuite au sujet du débat au Parlement suivi d'un vote après la conclusion, le 16 février, d'un accord bilatéral, entre la France et l'Ukraine, Jean-Philippe Tanguy s'y est dit favorable : "Compte tenu des implications de ce traité, le Parlement doit débattre et être consulté c'est tout à fait normal."

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