Futur Premier ministre : le RN censurera Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve, affirme son vice-président Sébastien Chenu

Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national, était l'invité de franceinfo le 3 septembre 2024. Il répondait aux questions d'Agathe Lambret et Jean-Rémi Baudot.
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Sébastien Chenu, invité de franceinfo, le 3 septembre 2024. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Nous voterons la censure sur Xavier Bertrand" et sur Bernard Cazeneuve, prévient le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu sur franceinfo mardi 3 septembre, alors que leurs noms sont évoqués pour être nommés à Matignon. "Nous connaissons leur passif, nous les avons vus à l'œuvre et nous nous opposons" à leur nomination au poste de Premier ministre, martèle-t-il.

Xavier Bertrand "est le premier sur la liste à pouvoir être censuré", précise le député RN du Nord, car il est "le pire de la politique" et "le symbole même de ce qu'on ne veut plus voir". "C'est quelqu'un qui a échoué et qui s'appuie sur la macronie pour diriger la région alors qu'il dit le contraire", l'accuse-t-il. Pour Sébastien Chenu, le chef de l'État "se fourvoie en recevant des gens qui ont été en échec". "Quand on voit que Nicolas Sarkozy, François Hollande, Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand sont reçus, on se demande quel est le suivant liquidateur du pays qui sera reçu", insiste-t-il.

Un gouvernement "technique" nécessaire

"Nous mettons nos conditions à Emmanuel Macron" sur le choix du futur Premier ministre, précise Sébastien Chenu. Le Rassemblement national ne censurerait "pas automatiquement" un Premier ministre "plus technique et sur la retenue" qui déciderait "d'ouvrir les dossiers de la proportionnelle, du pouvoir d'achat" et qui "ouvrirait des négociations pour augmenter les salaires de 10% des Français en échange d'un gel des cotisations patronales". Ce gouvernement "technique" est nécessaire, selon le vice-président du RN, car "le gouvernement qui arrivera, ne pourra pas enclencher de grandes réformes puisqu'il ne trouvera pas de majorité solide pour ces grandes réformes".

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