Guerre Israël-Hamas : "Il ne peut pas y avoir d'avancée tant qu'il n'y a pas la libération des otages", estime le député Jérôme Guedj

Un accord pour la libération d'une cinquantaine d'otages israélien a été trouvé, mercredi, en échange de prisonniers palestiniens détenus en Israël et d'une pause de quatre jours des hostilités dans la bande de Gaza.
Article rédigé par franceinfo
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Jérôme Guedj, député du Parti socialiste, à l'Assemblée nationale le 11 juillet 2023 (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

"Parce que la trêve" entre Israël et le Hamas "est désormais possible, elle doit se prolonger par un cessez-le-feu", a réagi Jérôme Guedj, député socialiste de l'Essonne et vice-président du groupe d’amitié France-Israël à l’Assemblée nationale, mercredi 22 novembre sur franceinfo. Un accord a été officiellement approuvé mercredi dans la nuit entre le gouvernement israélien et le Hamas pour une trêve de quatre jours dans la bande de Gaza, ainsi que la libération de 50 otages aux mains du mouvement islamiste, en échange de prisonniers palestiniens.

Cette trêve doit donc permettre la libération d'un certain nombre d'otages, "mais la libération de quelques otages ainsi qu'une trêve humanitaire, ça n'est pas la libération de tous les otages et le cessez-le-feu nécessaire, pour que les civils palestiniens ne succombent plus sous les bombardements et, dans le même temps, la démilitarisation du Hamas", déclare Jérôme Guedj.

"Le conflit israélo-palestinien a changé de nature le 7 octobre"

Le député a participé à l'opération transpartisane "Un otage, un parlementaire", qui consiste à ce qu'un député ou sénateur parraine un otage israélien enlevé le 7 octobre par le Hamas. Cette opération a pour but de "réclamer la libération immédiate de tous les otages", explique Jérôme Guedj, "de faire que, dans le tumulte de cette guerre, le fait générateur de celle-ci ne soit pas oublié. Il y a eu les pogroms du 7 octobre, qui se prolongent par la captivité" de ces otages.

"Il ne faut pas oublier qu'il ne peut pas y avoir d’avancée, tant qu’il n’y a pas la libération de l'ensemble de ces otages."

Jérôme Guedj, député PS de l'Essonne

à franceinfo

"Le conflit israélo-palestinien n’a pas commencé le 7 octobre, mais il a changé de nature le 7 octobre", estime Jérôme Guedj. Il souhaite rappeler que "le Hamas est un ennemi de la paix, il est l'adversaire des Palestiniens". Selon le député, les trois points les plus urgents dans ce conflit sont "la libération des otages, la démilitarisation et la neutralisation du Hamas, et la reprise d'un processus qui ne pourra être que politique, qui passe par une solution à deux Etats. Il n'y a pas d'autre issue".

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