Municipales à Paris : "Un seul objectif, faire gagner la gauche en mars 2026", affirme Rémi Féraud, sénateur PS et candidat
"Un seul objectif, faire gagner la gauche en mars 2026" lors des élections municipales à Paris, affirme Rémi Féraud, sénateur PS et candidat à la mairie de Paris, invité de franceinfo soir, mercredi 27 novembre. L'actuelle maire, Anne Hidalgo, a renoncé à briguer un troisième mandat et l'a désigné comme son successeur. "Elle a indiqué sa préférence pour ma candidature, parce qu'elle se situe dans une logique de transmission", explique l'élu socialiste qui estime être "le mieux à même d'assurer cette transmission, de rassembler les socialistes et la majorité municipale" pour continuer la "belle histoire entamée avec l'élection de Bertrand Delanoë en 2001".
"Je m'inscris dans la poursuite de l'action que nous menons depuis 2001, dans la loyauté, dans la fidélité et dans la volonté aussi de renouveler notre projet", confie le candidat pour qui la campagne pour la mairie de Paris est avant tout "une bataille de terrain". "Il faut de nouvelles propositions", explique-t-il. Pour cela, Rémi Féraud veut travailler "avec les communistes, les socialistes, Place publique, les Verts", mais sans les insoumis.
ZTL et crise du logement dans son programme
Rémi Féraud a confié, dans un entretien au Parisien mercredi, vouloir étendre la zone à trafic limité (ZTL) à toute la capitale plutôt qu'elle se limite à l'hypercentre. "Si vouloir réduire la pollution dans tous les quartiers de Paris, c'est être clivant, alors je suis clivant", assume le candidat à la mairie de Paris. "Quand je dis que je veux être clivant, c'est-à-dire que je veux avoir un projet politique volontariste qui change la vie des Parisiens, qui l'améliore et puis qui ait une vision, une ambition pour Paris", ajoute-t-il.
Le candidat entend également s'attaquer à la crise du logement, "en rendant aux Parisiens une grande part des 250 000 appartements vides dans le parc privé". "Il faut pouvoir les remettre sur la location de longue durée, pas Airbnb, pas de résidences secondaires, logements vides. Il faut que ce soit pour les Parisiens qui veulent travailler, vivre, étudier à Paris", poursuit Rémi Féraud. "Il faut que Paris reste une ville populaire", selon lui. Le sénateur affirme également qu'il souhaite poursuivre le plan "Vers Paris sans sida", "pour qu'il n'y ait plus de transmission du VIH à Paris dans la prochaine mandature".
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