Réforme des retraites : "Bien sûr qu'il y a un dialogue" avec les syndicats, assure le député Renaissance Sylvain Maillard
Reçus par la Première ministre Elisabeth Borne à Matignon jeudi, les représentants syndicaux ont réitéré leur opposition à un recul de l'âge de départ à la retraite de 62 à 65 ans et à un allongement de la durée de cotisation. Ils menanent d'organiser une journée d'action contre la réforme.
"Bien sûr qu'il y a un dialogue" avec les syndicats, a assuré jeudi 8 décembre sur franceinfo Sylvain Maillard, député Renaissance de Paris, vice-président du groupe à l’Assemblée nationale, alors que la Première ministre Elisabeth Borne a reçu ce jeudi matin les leaders syndicaux pour leur présenter les grandes lignes de sa future réforme des retraites, avant d'en révéler les détails le 15 décembre.
"Le dialogue continue", assure Sylvain Maillard. "Il existe depuis des semaines et des semaines avec Olivier Dussopt", le ministre du Travail. Le gouvernement dialogue "pour expliquer la réforme et pour écouter aussi les organisations syndicales sur les différentes thématiques". Au-delà de l'âge de départ à la retraite, "il y a beaucoup de dispositifs sur lesquels il faut discuter, les carrières longues, la pénibilité, et le minimum de retraite" auquel l'exécutif est "très attaché".
Il va falloir "travailler plus" pour "équilibrer" les retraites
Face aux critiques des syndicats et à la menace d'une mobilisation, Sylvain Maillard réaffirme la nécessité de la réforme. "Il faut une réforme des retraites. Il faut assurer pour nos enfants qu'il y ait une retraite." Si la réforme "n'est jamais très populaire", le député martèle qu'il faut "assurer" aux "générations à venir" qu'ils auront "une retraite pour tous et à l'équilibre". L'élu macroniste souligne qu'il y a "beaucoup de choses à financer". "La transition écologique, la loi de programmation militaire, plus d'argent pour nos hôpitaux, pour notre justice, pour nos policiers."
Sylvain Maillard assure que le gouvernement reste "à l'écoute des propositions des organisations syndicales et patronales". Mais selon lui, l'exécutif n'a pas, "pour le moment, quelque chose" qui lui semble "suffisamment crédible". "Mais nous restons ouverts", ajoute le député.
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