Régionales en Paca : "La démocratie est piétinée. La victoire de monsieur Muselier dépend de la gauche et de l'extrême gauche", selon le RN Stéphane Ravier
Renaud Muselier s'est engagé, s'il est élu, à créer un comité d'une vingtaine de représentants des formations politiques de gauche qui pourra proposer notamment des délibérations aux assemblées plénières de la région.
"La démocratie est piétinée", a affirmé mercredi 23 juin sur franceinfo le sénateur RN Stéphane Ravier, conseiller municipal de Marseille, alors que Renaud Muselier s'est "engagé" à créer un "comité" d'une vingtaine de représentants des formations politiques de gauche s'il était réélu dimanche 27 juin à la tête de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ce comité pourra, selon Renaud Muselier, proposer deux délibérations, un vœu et une motion avant chaque assemblée plénière. "Je croyais que nous étions en démocratie représentative, que c'était les élus qui décidaient", s'interroge Stéphane Ravier. "Monsieur Muselier sait à qui il devra peut-être sa victoire, si tant est qu'il l'obtienne. Il la devra à la gauche."
S'il est élu, Renaud Muselier "ne sera pas un homme libre"
Pour Stéphane Ravier, le patron de la région "n'était pas un homme libre au premier tour, puisqu'il s'était allié avec la Macronie, Emmanuel Macron ayant trouvé en Renaud Muselier un idiot utile pour exister". Dimanche 27 juin, la victoire de Renaud Muselier "dépend de la gauche et de l'extrême gauche, du Parti socialiste, d'Europe Ecologie-Les Verts, du Parti communiste". L'élu de Marseille juge que le président sortant "ne sera pas un homme libre, si par malheur il devait être réélu". Selon lui, Renaud Muselier "n'aura pas les capacités, les libertés, pour appliquer le programme qu'il a présenté au cours de cette campagne".
Avec la proposition d'un comité d'hommes et de femmes politiques de gauche, "Monsieur Muselier s'en remet à la gauche et il nous fait savoir que son programme est d'ores et déjà jeté à la poubelle". Pour Stéphane Ravier, ce sont "ceux qui n'ont pas participé au deuxième tour qui vont décider. C'est la gauche et l'extrême gauche qui vont décider de l'avenir de la région, qui vont décider de la sécurité dans les transports et dans les lycées. Et on sait que pour la gauche, ce n'est absolument pas une priorité".
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