Régionales en Paca : la tête de liste écologiste dénonce un "vote de la peur" incarné par le Rassemblement national
Pour Jean-Laurent Félizia, qui mène une liste de rassemblement à gauche, ses concurrents du Rassemblement national et des Républicains font partie de la "catégorie du renoncement".
"Thierry Mariani, tête de liste Rassemblement national, c'est le vote de la peur, nous sommes le vote des solutions", a lancé jeudi 3 juin sur franceinfo Jean-Laurent Félizia, tête de liste du rassemblement écologiste et social pour les élections régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il pointe également "le vote de la capitulation de Renaud Muselier", tête de liste Les Républicains (LR).
Le candidat Rassemblement national (RN) a indiqué sur franceinfo que ces premières mesures concerneraient la sécurité. "Nous, on n'a pas peur, on veut apporter de l'espoir, faire renaître un avenir en Provence-Alpes-Côte d'Azur, c'est notre vrai message", lui répond Jean-Laurent Félizia. "Notre région serait amochée par la victoire du Rassemblement national, restons toutes et tous mobilisés", a-t-il lancé. Alors que les sondages annoncent un duel entre les listes menées par Thierry Mariani (RN) et Renaud Muselier (LR), Jean-Laurent Félizia explique que ces deux candidats font partie de la "catégorie du renoncement".
"Quand on commence à surfer sur les émotions, on n'est plus dans les solutions, nous sommes dans les solutions."
Jean-Laurent Féliziaà franceinfo
Pour l'écologiste, "il y a une porosité entre ces deux personnes [Thierry Mariani et Renaud Muselier], qui ont été presque frères de lait dans leur parti, le même il y a quelques années. Cela montre que quand on est à court d'idées, on fait du vaudeville, on fait du théâtre". Jean-Laurent Félizia dénonce "la démagogie" des hommes politiques "qui font des promesses qui ne sont jamais tenues, parce que Renaud Muselier promet ce qu'il aurait dû faire pendant cinq ans".
La préoccupation de la population sur la question de la sécurité, "c'est un état de fait que je ne peux pas éluder, on sent que c'est un sujet qui préoccupe, mais pour autant sur le territoire j'entends parler aussi d'égalité territoriale, de service public, d'une meilleure alimentation".
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