Relaxe de François Bayrou : du "soulagement" chez le président du groupe MoDem à l'Assemblée nationale "après des inquiétudes qui ont duré presque sept ans"
"La justice a été longue", a regretté Jean-Paul Mattei, député des Pyrénées-Atlantiques et président du groupe MoDem à l'Assemblée nationale, lundi sur franceinfo, après la relaxe de François Bayrou dans l'affaire des assistants parlementaires européens du MoDem.
Comme François Bayrou a été relaxé, certains observateurs politiques l'imaginent déjà rejoindre le gouvernement de Gabriel Attal, encore incomplet. Interrogé à ce sujet, Jean-Paul Mattei "ne pense pas" que devenir ministre soit "l'objectif premier" de l'actuel maire de Pau. Ce dernier, aussi président du MoDem, doit avant tout "reprendre son souffle, sa dynamique pour relancer et porter nos idées, comme il sait très bien le faire", estime Jean-Paul Mattei.
Le président du parti centriste à l'Assemblée nationale attend cependant de voir "un côté un peu plus social, un peu plus humaniste", qui "doit être incarné dans le nouveau gouvernement". Et pourquoi pas des figures du MoDem, puisque ce courant, affirme Jean-Paul Mattei, a la "capacité à ouvrir un petit peu cette majorité, un petit peu dans l'esprit de 2017". "On aimerait bien voir des personnes qui incarnent plus cette ouverture des deux côtés".
Concernant le procès de Marine Le Pen prévu à l'automne 2024, qui concerne lui aussi les assistants parlementaires et qui est lui aussi fondé sur des soupçons de détournement de fonds publics, le député MoDem prévient : "Chaque cas doit s'examiner sur le fond". Impossible donc pour Jean-Paul Mattei de voir des "similitudes" entre l'affaire visant François Bayrou et le futur procès de Marine Le Pen, puisqu'il "ne connaît pas bien le dossier sur le fond concernant le Rassemblement national".
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