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Violences à Dijon : "Aujourd'hui, il n'y a plus aucun État de droit dans ce pays", réagit le député RN, Sébastien Chenu

Après quatre nuits consécutives de violences à Dijon, le député Rassemblement National du Nord, et porte-parole du RN, Sébastien Chenu, s'est exprimé sur franceinfo.

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Radio France
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Sébastien Chenu, député Rassemblement National du Nord, et porte-parole du RN invité du 18h50 le mardi juin 2020 sur franceinfo (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"J'en ai assez qu'on humilie les Français. J'en ai assez de voir mon pays se faire humilier", a affirmé ce mardi 16 juin sur franceinfo Sébastien Chenu, député RN du Nord et porte-parole du RN, après les violences à Dijon (Côte-d'Or) liées à un règlement de compte entre des habitants du quartier des Grésilles et des membres de la communauté tchétchène.

Le porte-parole du RN pointe la responsabilité du gouvernement

"Aujourd'hui, il n'y a plus aucun État de droit dans ce pays", assène Sébastien Chenu. "Ça a commencé avec les 'gilets jaunes'. Aujourd'hui, ce sont les soignants qui voient leur manifestation abîmée. C'est la ville de Dijon qui se trouve fracassée par des émeutes. Je commence à en avoir assez de voir que le gouvernement, l'Etat, n'est pas capable d'organiser l'autorité républicaine, de faire appliquer la loi et que les Françaises et les Français, qui peuvent légitimement avoir quelque chose à réclamer, s'en trouvent privés par ce gouvernement qui n'est plus capable de rien".

Il n'y a eu aucune capacité à anticiper la venue de 150 Tchétchènes dans ce quartier des Grésilles

Sébastien Chenu, porte-parole du RN

sur franceinfo

En déplacement à Dijon ce mardi 16 juin, Laurent Nuñez, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur, a annoncé un nouveau renforcement du dispositif de sécurité.
"C'est du pipeau", estime Sébastien Chenu. "Il y a eu 16 interpellations depuis trois jours d'émeutes entre Tchétchènes et Maghrébins. Il n'y a eu aucune capacité à anticiper la venue de 150 Tchétchènes dans ce quartier des Grésilles." Pour le porte-parole du RN, Laurent Nuñez "est un constatateur" et le gouvernement "n'est bon qu'à constater les failles dans lesquelles leur politique a entraîné la France depuis tant d'années".

Selon Sébastien Chenu, "il n'y a eu aucune brigade de CRS mobilisée à Dijon dans ce quartier depuis trois jours, alors que Dijon a la possibilité de mobiliser des brigades de CRS". Il affirme qu'on a "laissé les quartiers livrés aux bandes tchétchènes et maghrébines dans notre pays".

Marine Le Pen s'est rendue à Dijon ce mardi

La présidente du Rassemblement National "est venu dire qu'elle n'abandonnerait pas Dijon", veut souligner le porte-parole du RN. La présidente du Rassemblement national est venue dire "qu'elle n'abandonnerait pas la Bourgogne et qu'elle n'abandonnerait surtout pas les Français à ce triste sort auquel le gouvernement les abandonnés".

Sébastien Chenu estime que les Tchétchènes mis en cause à Dijon "n'ont rien à faire sur notre territoire". Ces 150 Tchétchènes, "dont la plupart sont des réfugiés, ne sont pas de nationalité française. Un certain nombre de personnes sont décrites comme étant des Maghrébins. Dans cet ensemble de personnes, je pense qu'il faudrait vérifier qui est Français, qui n'est pas en règle, qui bénéficie d'aides sociales, qui se comporte mal". Pour Sébastien Chenu, "l'immigration non contrôlée crée le communautarisme, le communautarisme crée le conflit. C'est exactement ce que nous sommes en train de découvrir".

Pour revoir l'interview en intégralité : 

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