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Vincent Peillon propose un "reste à vivre fiscal" pour les plus modestes

L'eurodéputé socialiste et candidat à la primaire de la gauche, invité de franceinfo lundi, a proposé un bouclier fiscal, un "reste à vivre" pour les foyers les plus modestes. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Vincent Peillon, ancien ministre de l’Education et candidat à la primaire de la gauche. (Jean-Christophe Bourdillat / Radio France)

Vincent Peillon, candidat à la primaire de la gauche pour la présidentielle de 2017, était l'invité de franceinfo lundi 19 décembre. Le député européen a proposé une réforme fiscale qui protégerait les plus modestes, évaluée entre deux et trois milliards d'euros.

Vincent Peillon a estimé qu'il y a "un problème de pouvoir d’achat pour les catégories les plus défavorisées". "Le salaire compte, mais aussi tous les prélèvements obligatoires. On a pensé à protéger les plus riches de ces prélèvements, on n’a pas pensé à protéger les plus modestes. Je proposerai un bouclier fiscal pour les plus modestes, c’est-à-dire un reste à vivre fiscal."

Le candidat à la primaire de la gauche a cité "la taxe d'habitation qui a fortement augmenté ces dernières années, ainsi que des taxe énergétiques" qui ont pesé sur le pouvoir d'achat. Quel chiffre retenir pour appliquer le bouclier fiscal ? Vincent Peillon ne s'avance pas sur ce point mais il estimé "le coût à deux ou trois milliards d'euros", précisant que toutes les propositions qu'il fera seront "finançables en respectant la trajectoire de finances publiques, les 3% et au-delà"

Des désaccords avec Manuel Valls

Vincent Peillon précise que sa candidature n’est pas contre Manuel Valls, tout en concédant "des désaccords importants" avec l’ancien Premier ministre. "Des désaccords d’orientation économique, des désaccords sur l’Europe et sur les débats de société." Le candidat à la primaire de la gauche a cité "les 35 heures critiquées par Manuel Valls et Emmanuel Macron". "Moi, j'ai toujours défendu la réduction du temps de travail." 

L'ancien ministre de l'Education nationale a ajouté que "le CICE et le pacte de stabilité étaient de bonnes décisions, mais il n’y a pas eu de négociations de contreparties". "Il y a un début de résultat, mais il fallait contractualiser".

Des propositions le 6 janvier

Vincent Peillon a précisé qu'il "présenterait son programme le 6 janvier". D'ailleurs, "ce ne sera pas un programme, ce seront des propositions pour la France", a-t-il déclaré. "Je pense que l’élection présidentielle, c’est un moment de grands débats où l’on doit fixer des priorités et des orientations", a estimé l'ancien ministre de l'Education nationale. "Je présenterai un projet qui sera cohérent du point de vue de la stratégie des finances publiques dans le cadre européen", a précisé le député européen.

Retrouvez l'intégralité de l'entretien de Vincent Peillon sur franceinfo le lundi 19 décembre.


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